Pierre, le Maître
Datte: 23/06/2019,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
Première fois
Auteur: charime, Source: xHamster
... les maisons closes devaient favoriser ces déguisements pour le plus grand plaisir du client et de son fantasme.
Quel contraste entre nous… Lui, toujours aussi élégant, distingué, précieux. Moi, réduite au silence, pratiquement nue ; pire : offerte à son regard. Pendant huit jours, je n’ai pas dit un mot, sauf à mon travail bien sûr. Encore que je me suis sentie bien faible les jours où je n’ai pas eu droit à ma lingerie. Essayez de passer un uniforme dans le vestiaire pour femmes sans qu’une collègue ne puisse voir que vous ne portez pas de sous-vêtements.
Mais le pire, oh oui, le pire a été d’agir comme une soubrette, une femme au foyer du siècle passé. Oh mes amies, femmes libérées, j’ai trahi votre lutte pour le partage des tâches, pour l’égalité des sexes ! Eh oui, j’ai fait la cuisine, le ménage, les courses et le repassage. Pas de sorties, pas de télé, pas de sexe. Enfin, pour le sexe, je reconnais que je me suis branlée en douce, dans les toilettes de la caserne lorsque je n’en pouvais plus. Car, et c’est le plus étrange, cette situation me mettait dans tous mes états. Alors que je guettais une bosse dans le pantalon de Pierre pendant qu’il me faisait passer l’aspirateur ou nettoyer sa baignoire, c’est moi qui étais troublée, le sexe humide d’envie.
Je n’ai pas eu le droit de l’accompagner à sa réunion au club. Pourtant j’étais curieuse de savoir quels sévices, quels tourments ses élèves avaient imaginés pour moi. Un instant, je me suis demandé si Pierre ...
... n’était pas insensible, voire impuissant. Pourtant, une fois habituée au ridicule de mon costume, il faut reconnaître qu’il me mettait plutôt en valeur. Me suis-je trompée ? Et si ce n’était que poudre aux yeux, ce discours sur l’épicurisme, le sadisme.
Une semaine déjà. Pierre rentre assez tard. Son bain est prêt. La température est parfaite. Les sels embaument la pièce.
- Muriel, viens.
Il est dans son bain. La mousse cache son corps. Je ne l’ai jamais vu autrement qu’en costume.
- Déshabille-toi. Laves-moi.
Depuis huit jours, j’évolue quasi nue devant lui. La gêne des premiers jours est partie, la pudeur aussi. D’ailleurs, je ne suis qu’un objet ; pas une femme, encore moins une femme désirable pour lui.
Je commence par le cou, les épaules, puis le dos. Pas un mot. Pas un geste. Il semble indifférent.
Non ; doucement, il s’allonge dans l’eau, la tête en appui sur le bord de la baignoire. J’hésite, rince le gant de toilette, m’agenouille à nouveau. Les poils du torse forment une forêt où les bulles et la mousse s’accrochent avant que ma main ne les chasse. Ma main descend, atteint le ventre que je devine plat, frotte les hanches. Nouveau rinçage. Nouvelle plongée. Les pieds, les mollets, les cuisses.
J’hésite. Dois-je continuer ? Il ouvre les yeux. Il attend. Dans mon désarroi, je laisse échapper le gant de toilette dans l’eau. C’est ma main qui touche son sexe, ses couilles pour retrouver le morceau de tissu.
- Continue…
L’ordre est clair. ...