1. Pierre, le Maître


    Datte: 23/06/2019, Catégories: BDSM / Fétichisme Première fois Auteur: charime, Source: xHamster

    ... la séance finale de l’année dernière. Ils savent ce qui les attend. Tiens, je vais les accompagner à la sortie ; regarde, pendant ce temps.
    
    Il part. Je visionne aussi la vidéo. En effet, ils ne sont qu’au tout début. Ce soir n’était qu’une broutille. Pierre revient.
    
    - Alors, tu as vu ? Et toi, es-tu prête ?… Oui ?… Bien !… Alors tu vas venir t’installer chez moi.
    
    - Mais…
    
    - Oui. Chez moi.
    
    - Je préférerais…
    
    - Approche… Baisse ton pantalon !
    
    Je le regarde, interloquée.
    
    - Vas-tu obéir ?
    
    Il tient à la main une sorte de fouet avec de courtes lanières. Je comprends que tout commence à cet instant. J’ai pris une décision et je dois assumer. J’obéis.
    
    - La culotte aussi.
    
    Heureusement que la lumière est tamisée. Je suis moins à l’aise que la fille qui s’est caressée sans pudeur devant nous.
    
    - Allonge-toi sur le bureau.
    
    Il n’est pas nécessaire de me préciser dans quel sens.
    
    - Aïe !
    
    Le premier coup me surprend.
    
    - Première leçon : tais-toi.
    
    Les autres se succèdent. La surprise passée, ce n’est pas aussi douloureux que je craignais. Entre chaque choc, les lanières se promènent dans la raie de mes fesses et chatouillent ma fente. Ce n’est pas rugueux comme du cuir pourrait l’être. Non, c’est plutôt doux, soyeux. Du tissu, peut-être. Dix fois, il me frappe.
    
    - Lève-toi. Leçon numéro deux : obéir. Obéir sans discuter. Pendant une semaine, je ne veux pas entendre le son de ta voix, sauf si je te questionne. Compris ?
    
    Oui, j’ai compris, ...
    ... aussi je ne fais que hocher de la tête.
    
    - Bien. Je t’attends vendredi soir à cette adresse.
    
    Il me donne un papier.
    
    Le jour prévu, je sonne à l’adresse indiquée. C’est lui qui m’ouvre la porte.
    
    - Entre, et ferme derrière toi.
    
    Pas un mot d’accueil, pas un bonjour, pas une aide pour m’aider à traîner ma valise dans l’escalier.
    
    - Pose ta valise sur la table. Ouvre-la.
    
    - Remplis ce document. Il stipule que tu es ici de ton plein gré, que tu peux partir à chaque instant et qu’aucune somme d’argent n’est échangée entre nous. Si tu es d’accord, signe et garde un exemplaire.
    
    Pendant que je m’exécute, il fouille, trie. « Ça, oui. Ça, non. Etc. » Arrive mon Lelo. Un regard rieur. « Je le garde ».
    
    - Dans la maison, tu vas mettre cela.
    
    Il me tend un ensemble que je découvre. C’est le plus ringard des costumes de soubrette ou de ménagère avec tous les clichés associés aux fantasmes des hommes : tablier ouvert sur les fesses, top lacé dans le dos, manchettes, coiffe et bas noirs. C’est si offensant, si caricatural, si éloigné de ma personnalité et même de la sophistication que je soupçonne chez Pierre que je vais rire à la plaisanterie. Mais il ajoute :
    
    - Bien sûr, pas de sous-vêtements. Je te les donnerai pour aller travailler. Et encore, il faudra que tu le mérites.
    
    D’un geste :
    
    - Ta chambre. La mienne. Ma salle de bain. Va te changer. Je t’attends.
    
    La grande glace de la chambre me renvoie l’image d’une fille de joie du siècle passé, à une époque où ...
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