1. Pierre, le Maître


    Datte: 23/06/2019, Catégories: BDSM / Fétichisme Première fois Auteur: charime, Source: xHamster

    ... base, disparaissent dans le dos pour revenir autour du cou. Le laçage est compliqué mais élégant. Symétrie parfaite, digne de l’art japonais du bondage. La poitrine est mise en valeur : deux mamelons qui se détachent du corps en extension. Deux protubérances parfaitement galbées qui deviennent petit à petit d’un rose qui tourne au rouge avec les tétons qui pointent sous la pression des chairs compressées.
    
    Ils lui bandent les yeux. La suite est évidente. Les premiers coups la surprennent pourtant. D’abord quelques claques sur les fesses. Oh, pas de frappes violentes. C’est plus l’effet de surprise que la douleur qui la fait sursauter. Ses amis se succèdent. Chacun apporte sa diversité. Ils sortent des fouets comme celui que Pierre m’a fait connaître la première fois. Les lanières de soie glissent sur les seins, le manche cherche des chemins intimes.
    
    Elle est courageuse, la petite Myriam. Elle assume. Pas de cris. Pas de plaintes ni de gémissements. Seulement des tentatives d’esquive qui la font se balancer.
    
    - Muriel, viens.
    
    Pierre ne m’avait pas oubliée. On m’applique le même traitement. Immobilisée, fouillée, battue, aveuglée. J’ai droit à tout. Mon corps accepte la douleur. Mon esprit la demande. Mes seins, chairs garrottées, sont d’une sensibilité extrême. Le moindre effleurement me procure une jouissance libératrice.
    
    On m’abandonne. Silence autour de moi, mais des mouvements qui libèrent légèrement la tension sur mes bras. Des mains me poussent en ...
    ... arrière. Je suis en déséquilibre. Que cherchent-ils ? Je ne peux pas tomber : les liens me retiennent. Oui, mais ils relâchent encore la tension. Je suis de plus en plus hors équilibre. Une pression sur mon dos. Une pression, non, un autre dos s’appuie sur le mien.
    
    J’ai compris : ils font la même chose à Myriam et nous sommes maintenant en appui l’une contre l’autre, dos à dos. Quelqu’un passe des liens qui nous relient l’une à l’autre, du cou aux reins. Nous voilà saucissonnées. Deux têtes, une colonne avec deux poitrines qui pointent et quatre jambes qui servent de base à cette statue digne de Dali. Que veulent-ils ?
    
    On me retire le gode et le plug. J’imagine qu’il en est de même pour ma moitié. Soudain, mes bras ne subissent plus de tension vers le haut, force qui nous maintenait en équilibre, précaire, mais assez stable. Maintenant, comme on dit des enfants qui marchent pour la première fois, c’est Château Branlant. Nous ne tenons que par la force des muscles de nos cuisses. J’ai beau chercher le piège, je ne trouve pas. Que peuvent-ils attendre de cette association, si ce n’est voir laquelle des deux va céder la première ?
    
    C’est une position très vite épuisante. Avez-vous déjà essayé, dos au mur, jambes fléchies, de tenir le plus longtemps possible ? Très vite les cuisses tétanisent.
    
    À ce petit jeu, je suis assez forte. Mon métier m’astreint à une gymnastique régulière. Je suis sûre de gagner. Myriam ne peut rivaliser. Déjà, je sens qu’elle faiblit. Mais elle ...
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