Fade incandescence
Datte: 22/06/2019,
Catégories:
fh,
hplusag,
hagé,
douche,
cérébral,
revede,
délire,
Auteur: Collectif Antilogies, Source: Revebebe
... j’en tire et que jamais elle ne me refuse.
Dernier regard avant de m’emparer d’elle. Une évidence s’impose dans ce sursaut de lucidité. Cette femme, en plus de ce qu’elle offre de si excitant, a tout pour me séduire. Son intelligence, son humour corrosif, sa vivacité autant que son élégance, la rendent attirante, désirable et font compter double les heures passées en sa compagnie.
Des visions fugitives de plaisirs partagés exacerbent mon désir. Mes mains brouillonnent, ma bouche s’impatiente. Je joue maladroitement avec ses cheveux, couvre sa nuque des caresses et des morsures que je la sais apprécier. Les pointes de ses seins se dressent, signe de son prochain réveil. Je considère égoïstement sa passivité comme une preuve de consentement. Cette vulnérabilité ne serait-elle d’ailleurs pas la vraie raison de mon soudain désir ? Qu’importe, sans perdre de temps en maladroits préliminaires, j’approche mon sexe bandé de ses fesses, puis glisse au coup par coup jusqu’à son entrejambe. Attiré par la tiède moiteur, je m’enfonce d’un impérieux coup de reins dans sa vulve à peine entrouverte.
Alors seulement, pour mieux jouir de cette étroite conjonction, je m’impose un instant de retenue. Ignorant les vagues qui agitent mes hanches, je reste immobile entre ses cuisses. Bref répit qui me laisse la liberté de me souvenir à quel point cette femme excitante et séduisante a aussi tout pour m’attacher à elle. Tant par ses talents domestiques, son sens artistique, que par la place ...
... si parfaite qu’elle sait donner à chaque chose autour d’elle. Sans oublier sa manière de mettre son corps en valeur, de jour comme de nuit, et cette troublante habitude de jouer naturellement de sa féminité pour m’inviter, ou me provoquer, à sa convenance.
L’élégance de ses dessous, qu’une sensuelle fébrilité me pousse maintenant à malmener, en est la preuve tangible. Une main sur un sein, l’autre sur sa nuque, je l’étreins fermement pendant que je m’active en elle. Sans me donner la peine de l’associer à la montée de mon plaisir, je me délecte longuement d’une volupté quasi solitaire. Pourtant, malgré les pulsions viriles qui me poussent à une rapide jouissance, l’ambivalence de sa passivité commence à me troubler. Impossible d’ignorer qu’elle me laisse m’emparer d’elle, comme si, à défaut d’embrasement des sens et du cœur, son emprise sur ma virilité suffisait à la contenter. L’intensité de mon désir n’est sans doute pas une réelle source de plaisir pour elle. Quant à la jouissance, elle ne fait depuis longtemps plus partie de ce qu’elle attend de moi.
Il est trop tard pour y remédier, je ne suis plus en état de maîtriser la situation. Elle connaît les sortilèges qui me font succomber sans qu’elle ait besoin de s’impliquer vraiment. Quelques contractions intimes et un long gémissement parfaitement simulé suffisent à me désarçonner. Le spasme particulièrement jouissif qu’elle provoque de la sorte me plaque contre ses fesses. Profondément enfoncé en elle, je me répands ...