1. M et le chinois


    Datte: 22/06/2019, Catégories: fh, hplusag, gros(ses), fsoumise, nopéné, occasion, Auteur: Mary01, Source: Revebebe

    Une très belle femme avec des yeux bleu-gris presque verts, un visage légèrement ovale et des cheveux d’un blond tirant vers le roux, une peau diaphane, translucide et un corps à la poitrine opulente s’avance d’un pas hésitant dans la rue. Ses cheveux à demi longs et bouclés sont comme une couronne mordorée encadrant son visage doux. Le nez en l’air, elle est à la recherche d’une adresse, sa destination. Il fait très chaud en cette saison et sa robe légère qui épouse sa poitrine, s’évase sur ses hanches et cache une partie de ses jambes que l’on devine charnues sous le tissu, son corps assez massif se déplace cependant presque avec grâce.
    
    Les hommes la suivent du regard avec envie et les femmes aussi ; elle a un je-ne-sais-quoi, une force tranquille en mouvement et sa simplicité vestimentaire lui donne une élégance subtile. Voici qu’un sourire éclaire son visage, sa destination est là, devant elle. D’un geste précis et ferme, sa main manucurée s’avance et manœuvre la sonnette.
    
    Des pas de souris et la porte s’ouvre, une jeune chinoise vêtu d’une sorte de pyjama rouge et noir en soie lui ouvre :
    
    — L’honorable madame x…
    — Oui.
    — Monsieur Young vous attend.
    
    Elle s’efface pour la laisser passer et referme la porte sur ses pas ; tout d’un coup, elle a l’impression de se trouver dans un tunnel où la seule issue est d’avancer. Elle est conduite dans une pièce où un énorme chinois est attablé devant un repas pantagruélique.
    
    — Je vous prie de vous asseoir et de ...
    ... partager mon repas.
    
    Elle voudrait en arriver de suite à ce qui l’amène, mais l’invitation était presque un ordre. Elle est gourmande, s’assoit et commence à se servir ; les plats sont succulents, elle en oublie presque la laideur de son hôte qui la dévore de ses yeux libidineux. Il conduit la conversation tout en guettant les réponses, il joue subtilement, essayant de la déstabiliser, comme s’il cherchait la faille, cela la met mal à l’aise, mais lui s’en amuse. Le temps n’a plus de prise, elle se trouve dans un autre monde.
    
    — Je désire vous montrer un autre raffinement chinois, puisque vous semblez apprécier les arts orientaux.
    — Avec joie.
    
    Le gros homme l’a conduite jusqu’à une pièce dont l’entrée est cachée derrière une tenture, une lourde porte blindée apparaît.
    
    Que peut-elle bien protéger ?
    
    La pièce est sombre mais peu à peu ses yeux s’habituent et découvrent un énorme bouddha doré en son centre ; sa crainte s’envole. « C’est là tout son trésor ! » se dit-elle intérieurement.
    
    Mais soudain, un projecteur s’allume et éclaire un objet… un olisbos d’ivoire de taille moyenne.
    
    Puis surgit un sexe de bois enchevêtré dans deux corps féminins, il est de taille impressionnante.
    
    Un de corail.
    
    Un d’ébène…
    
    Chaque projecteur qui s’allume révèle un chef-d’œuvre de l’art érotique chinois millénaire.
    
    Elle est interdite, émerveillée, stupéfaite et regarde en silence cette précieuse collection. Elle hésite et, d’un pas presque vacillant, va de l’un à l’autre en ...
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