Chambre d'étudiant
Datte: 20/06/2019,
Catégories:
fh,
hplusag,
amour,
portrait,
Auteur: P.R. de Montels, Source: Revebebe
... pour essayer de la calmer, mais plus il s’attardait devant ce spectacle aux sonorités montantes, plus il avait de mal à maîtriser ses réactions. Il redescendit rapidement dans sa chambre et termina ce qui ne pouvait que l’amener à l’apaisement, lui aussi les yeux fermés sur l’image qu’il avait conservée précieusement.
Cette nuit-là, au moment de se coucher, Anna avait repensé – pourquoi ? elle ne saurait le dire – à la séance de massage. Elle en revivait dans ses doigts tous les détails ainsi que les émotions produites par le frottement de ses mains sur la peau, les muscles de Jean-Pierre. Le massage des adducteurs, ses mains qui se rejoignaient dans l’entrejambe au niveau du périnée, la vue de la boursouflure qui avait distendu l’élastique du slip la mirent dans un tel état d’excitation qu’elle sentait les lèvres de son con gonfler et un début de mouille sourdre entre ses poils et se répandre sur ses cuisses. Sa main se porta instinctivement vers son bas-ventre et ses jambes s’écartèrent pour que son majeur atteigne facilement son bouton et le caresse d’un mouvement de plus en plus rapide. Ses yeux restaient fermés sur l’image du sexe de Jean-Pierre prisonnier de son sous-vêtement, mais qu’elle voyait comme s’il avait été à l’extérieur. Au moment où les doigts de son autre main se mirent à caresser son sein et en pincer le bout, elle eut l’impression que ce sexe s’approchait de ses lèvres ; mais à l’instant où elle allait le prendre, l’orgasme l’emporta et les images se ...
... brouillèrent.
Remise de ses émotions quelques minutes plus tard, elle s’aperçut que la porte de la chambre était restée entrouverte.« Pourvu que Jean-Pierre n’ait rien entendu ! » pensa-t-elle. C’est à ce moment qu’il lui sembla qu’un bruit bizarre – une sorte de râle, eut-elle l’impression – provenait du rez-de-chaussée. Écoutant attentivement, elle n’entendit plus rien. Elle en conclut à un ronflement ou un gros soupir de Jean-Pierre dans son sommeil.
Depuis quelque temps déjà, Jean-Pierre n’avait pu résister à la curiosité de voir comment pouvait vivre Anna dans sa chambre. Après de nombreux renoncements, il avait succombé. Profitant de l’absence d’Anna pratiquement tous les après-midi, il avait poussé sa porte qu’elle ne fermait jamais et avait observé la pièce. Elle était bien rangée ; aucun objet ou vêtement ne semblait traîner. Il ne put résister à l’envie d’ouvrir la penderie pour que son œil se repaisse des robes multicolores ni d’ouvrir le tiroir de la commode pour voir et mettre son nez sur les petites culottes et soutiens-gorge, à la recherche de l’odeur de leur propriétaire, de son parfum.
Après s’être permis une fois cette intrusion dans l’intimité d’Anna, il récidiva quelques fois malgré le sentiment de honte et de gêne qu’il ressentait. Peu de temps après le séjour d’Anna chez les naturistes, lors d’une de ses visites il trouva, simplement posé sur la table de chevet, un album photo dont les photos n’étaient pas encore classées. S’en saisissant, il ...