1. Le voyage à Perpignan


    Datte: 19/06/2019, Catégories: fh, fplusag, hagé, fagée, hotel, train, amour, fsoumise, hsoumis, fdomine, hdomine, odeurs, Oral Auteur: Dalibor, Source: Revebebe

    Pour l’amour de Mélanie (suite)
    
    Après la dernière passe amoureuse, qui ne fut pas une réussite, j’ai senti que l’enthousiasme avait l’air de se refroidir et l’aspect moral et bigot de refaire surface. (On est à Fribourg, dont ! Le « dont » est indispensable pour un Dsodset, surnom des Gruyériens).
    
    Je sentais que d’un côté, elle brûlait de continuer et d’un autre coté, l’éducation, le qu’en dira-t-on, etc…, l’empêchaient de se libérer de ses inhibitions. Mais je la voyais mal raconter son problème à l’Homme de Dieu - qui, entre nous, a engrossé deux jeunes filles de la paroisse car il s’est trompé et a mis sa capote à l’index comme préconisé par la Sainte Église, au lieu de la mettre comme il se doigt !).
    
    Nous eûmes de longues conversations pour la persuader que le mal éventuel ne pouvait arriver que si nos rapports ne restaient pas secrets, que ceci ne concernait que nous et qu’il fallait profiter de ce que la vie pouvait encore nous apporter, ne pas trop s’occuper des autres et écouter son cœur (je n’ai pas ajouté son cul, mais je le pensais très fort) et que, quand on a mis l’habit en sapin, c’est fini pour les orgasmes.
    
    Souvent, nous nous retrouvions au jardin pour faire quelques aménagements floraux, des récoltes de légumes et avoir de petites discussions intimes. Elle était toujours de bon conseil dans le jardinage : comment mélanger les espèces pour qu’elles se protègent mutuellement, comment les placer pour que ce soit bien, etc… En retournant la terre, ...
    ... j’ai déterré deux patates. Je les lui ai offertes pour les faire en cuisine. Elle les mit dans son tablier sans rien dire.
    
    Lors d’une conversation, un peu plus tard, elle se traita même de putain, vu son âge. Je lui ai d’abord expliqué que la prostitution physique est nettement moins coupable que la prostitution morale. Souvent les filles de la profession sont en réalité des femmes avec un cœur gros comme ça. Par contre, il y a beaucoup de personnes, bien sous tous rapports, qui sont des salopards parfaits sans gros sentiments.
    
    Donc je ne démentis pas ses propos, mais j’insistai sur le fait qu’elle n’avait qu’un client, très possessif, qu’elle était ma pute personnelle et que j’avais un esprit de souteneur. Je pense que pour sa libido, cela lui faisait plaisir, car j’avais remarqué qu’elle aimait bien se faire passer pour une victime.
    
    Sa réponse me surprit. Elle me montra les deux patates et me dit qu’elle avait été bien payée pour la prestation. C’est à ce moment que je lui ai dit que je ne voulais pas changer de profession pour devenir cultivateur de patates.
    
    (Cette histoire m’en rappelle une autre, qui court chez nous : deux bonnes sœurs (religieuses), curieuses de la profession, discutent avec une arpenteuse du bitume :
    
    — Ainsi, les hommes, pour pouvoir coucher avec vous, ils vous donnent deux cents francs !
    — Ben ! dit la Berthe. Donc, monsieur le curé, il nous a bien eu, avec ses deux plaques de chocolat.)
    
    Mais toutes ces discussions ne calmaient pas le ...
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