1. Mon premier amour saphique


    Datte: 04/03/2018, Catégories: ff, parking, init, ecriv_f, Auteur: Femme, Source: Revebebe

    Ce soir-là, tu avais dû décider de t’offrir. J’avais déjà perçu dans tes yeux cette petite lueur maligne, ton regard se voulait coquin et tendre à la fois. J’étais naïve, je ne comprenais pas tout…
    
    Nous buvions tranquillement un verre, entourées des tiens, nous parlions des choses de la vie de tous les jours. Je me sentais bien, en paix. Lorsque tu m’as pris la main, me faisant comprendre qu’il était grand temps que l’on se sauve, que l’on se retrouve surtout, ta peau toujours si fine, si tendre comme toujours, m’a émue. Je suis amoureuse de chaque cellule de ton corps.
    
    En voiture, à mes côtés, tu avais posé la main sur ma cuisse, instinctivement, naturellement, tout simplement. Ce geste familier, doux, chaleureux m’est si cher ! J’aime quand tu poses cette main délicate sur ma jambe trop longue. J’aime sentir la chaleur qui s’en dégage, les pressions significatives que tu me fais subir, petite caresse anodine ô combien précieuse!
    
    Parfois je tournais la tête, pour te voir, plutôt pour te contempler, mais la situation ne s’y prêtait pas. Nous faisions somme toute du 140 km/h sur ce tronçon d’autoroute !
    
    Je me suis garée, toujours naïvement, sur ce grand parking, où je comptais abandonner ce qui deviendrait le lieu de nos premiers ébats : ma voiture. Mais, alors que je coupais le contact, tu prenais déjà mon visage dans le creux de tes mains tendres, me glissant un "je n’ai rien sous mon pantalon…" très coquin, à l’oreille.
    
    Jamais je n’aurais cru qu’une simple ...
    ... phrase puisse me faire autant d’effet, du moins aussi rapidement.
    
    Si je ne m’étais pas contrôlée, je t’aurais arraché les vêtements, j’aurais fait sauter les boutons de ta chemise. J’aurais empoigné ta poitrine, pour la massacrer un peu, la câliner ensuite, j’aurais voulu ton sexe béant déjà, sans pantalon, pour y plonger mes doigts, sans douceur, pour t’arracher les cris, d’abord de frayeur, de douleur un peu, puis de bonheur. Cette phrase, mon amour, ma déesse, cette phrase m’a rendue folle !
    
    Je crois qu’au bout d’un certain temps, nous nous sommes décidées à déplacer le véhicule dans un endroit plus discret. Ce faisant, je pensais à ton corps affolé déjà et affolant aussi. Je rêvais de ta peau sous mes lèvres, du contact de nos deux corps, je voulais découvrir ce sexe, nouveau, connu et inconnu.
    
    Après maintes tendresses et nombreux baisers tous plus fougueux que les précédents, je t’ai attirée contre moi, je voulais que tu me tournes le dos, que tu sois presque allongée, j’aurais voulu le plus grand confort pour t’offrir notre premier plaisir que je devinais grand.
    
    J’ai parcouru ton ventre, tendre, moelleux, doux aussi. Je prenais tes seins, un dans chaque paume, je m’amusais à les presser, les serrer, les goûter. Tu te cambrais, je sentais ton corps se décoller du mien, j’imaginais les vagues de chaleur qui devaient envahir ton ventre, ta chatte, je rêvais de la nacre qui devait scintiller entre tes cuisses.
    
    Tu roulais de la tête sur mon épaule, je pouvais ...
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