1. Déesse noire ébène (1)


    Datte: 16/06/2019, Catégories: Hétéro Auteur: NoirEbène, Source: Xstory

    ... deux fesses savoureusement galbées, deux fesses que n’importe qui aurait voulu malaxer, serrer entre ses doigts, pour ne pas dire plus.
    
    Elles avaient des jambes véritablement avantageuses, dessinées avec minutie et art. Son ventre et son buste étaient eux plus fins. Pas de poitrine extravagante. Son haut très sobre, mais classe me laissait deviner deux petits seins fermes et ronds. Vraiment petits, mais qui, j’en étais sûr, auraient été parfaits sous ma langue et mon toucher délicat, sous mes mains chaudes et douces. Deux petits seins ronds dont les tétons se seraient hérissés au moindre contact de mon souffle saharien. Deux tétons que j’imaginais traversés par deux bijoux blancs, les rendant encore plus tentants, encore plus fragiles. Son chemisier lui allait à la perfection. Il laissait à découvert la juste superficie de peau sur son cou et sa poitrine, de quoi être décontracté, classe et en même temps dans son rôle de patronne, tout en s’affirmant en tant que femme.
    
    On ne voyait pas la naissance de ses seins, ce qui était intelligent de sa part, car sa féminité et son autorité passaient par sa nature, par ce qu’elle dégageait, non par le non-dit, tout en provoquant chez moi l’envie d’arracher violemment les pans de son chemisier. Son cou droit était nu. Nul besoin d’apparat pour une femme de ce standing. Il maintenait une tête droite, à la mâchoire bien dessinée sans angles abrupts. Elle avait une faible longueur de cheveux, peut-être 1 centimètre, si ce n’est ...
    ... moins. Crépue, et gris clair. C’était superbe. Ses yeux, maquillés sombrement, débordaient de lumière. Deux belles amandes, glissant sur un nez droit et abrupt d’une élégance royale, terminant sur une bouche majestueusement créée. Ce qu’il fallait de bombage, ni vulgaire, ni maigre. Simplement parfaite. C’est simple, j’aurais tout donné pour être en contact avec ses lèvres. Les toucher du bout des doigts.
    
    Sentir sa bouche du bout du nez, du bout de la langue les dessiner. Écraser mes lèvres sur les siennes, les lécher comme un voyou, les mordre comme un sauvage, je pensais même, malgré moi, et l’espace d’un centième de seconde, à l’image de mon gland dur sur ses lèvres humides...
    
    Bref. Me voilà hypnotisé par une inconnue qui me salue aimablement, et à qui je tarde à répondre, perdu dans la contemplation de cette divinité. C’est le matin, il est encore tôt, je joue de type pas réveillé.
    
    — Oh... Bonjour Madame.
    
    Étrangement, elle ne m’invite pas à entrer, ne me demande pas si je veux me faire rafraîchir la tignasse, mais me demande comment je vais.
    
    Nous commençons alors à discuter, et alors que je viens d’acheter des viennoiseries à la boulangerie, je lui en offre une, la main peu assurée de m’approcher de cette femme fatale. Elle accepte avec joie, me demande si je veux la partager avec elle: elle se propose de nous faire du café, son premier client ne devant pas arriver avant une dizaine de minutes.
    
    C’est donc tout à fait naturellement que nous prenons place dans ...