Déesse noire ébène (1)
Datte: 16/06/2019,
Catégories:
Hétéro
Auteur: NoirEbène, Source: Xstory
Depuis que j’ai emménagé dans cette ville du sud-est de la France, j’ai une nouvelle passion. Non, ce n’est pas la pétanque. Non, encore moins le pastis. C’est plus simple que ça, c’est ma coiffeuse. Enfin non, ce n’est pas tout à fait exact. C’est la gérante du salon de coiffure dans lequel je vais. Une équipe entièrement et exclusivement composée de filles et de femmes. De filles, car beaucoup sont en apprentissage et n’ont qu’entre 16 et 19 ans. De femmes, car quelques-unes sont de vraies salariées expérimentées. Et puis il y a la gérante. Ma déesse. Une femme simple, élégante, qui sait se faire respecter de ses employées. Ferme sans être inutilement autoritaire. Raisonnable dans ses brimades. Justifiée. Cette femme est une vraie femme.
La première fois que je suis passé devant le salon, j’ai regardé les prix. J’aime aller chez le coiffeur. Je suis encore un jeune homme, mais j’ai fait de longues études, j’aime les discussions enflammées, parler de choses complexes, d’actualités, débattre. En général, je ne parle que pour dire des choses censées, importantes, et non pour dire des banalités. Mais étrangement, j’aime aller chez le coiffeur pour ça. Pas de méprise, je ne suis pas en train de dire que les coiffeurs sont des imbéciles, bien au contraire. Je crois seulement que l’évolution a sélectionné une forme de relation entre les coiffeurs et leurs clients, qui pourrait se résumer comme ceci: une envie de se connaître (car on laisse quand même sa tête à la portée des ...
... ciseaux aiguisés d’un inconnu, belle preuve de confiance aveugle !), mais gêné par la présence d’un public aux oreilles pendues. Il est très difficile de s’ouvrir face à un coiffeur. C’est étrange. Bref, je disais que je regardais les prix.
J’étais là devant la vitrine. Une éclaircie d’octobre frappait sur la vitre, et je ne vis pas la gérante arriver dans l’entrebâillement de la porte. D’un naturel déconcertant, elle appuya son épaule droite sur le cadre de la porte, posa sa main sur sa hanche gauche rehaussée par sa pose. Une déesse. Sortie de nulle part. Et qui m’adresse la parole d’une voix légèrement grave, irrésistible.
C’est une femme sublime. Mate de peau, un teint pas vraiment chocolat au lait, plutôt ébène. Rare. Un bois précieux. Ses pieds étaient joliment habillés d’une paire de chaussures type spartiates, en cuir brun et délicat. Déjà, ses pieds me donnaient chaud, moi qui n’avais jamais été attiré par cette partie du corps, je me voyais déjà à ses pieds à lui baiser sa peau délicate. Une pédicure des plus précises les rendait stupéfiants de classe. Au-dessus de ses chevilles fines recouvertes par le cuir, des mollets finement dessinés débouchaient sur des cuisses délicates, ne se touchant pas, mais suffisamment épaisses pour être appétissantes à mes yeux. Sa main gauche tenait parfaitement sur sa hanche. Une hanche large, bien fournie, pleine de chair moelleuse, mais ferme, gonflée de vie. Si j’avais été de côté, j’aurais pu voir que ses hanches maintenaient ...