La canne, la corde et la gourde et les graines de plaisirs !
Datte: 15/06/2019,
Catégories:
fhh,
cérébral,
revede,
massage,
intermast,
entreseins,
légumes,
préservati,
exercice,
conte,
portrait,
délire,
Humour
fantastiqu,
sorcelleri,
Auteur: Cheminamants, Source: Revebebe
... mère ! La canne et la corde n’en reviennent pas plus que moi.
— Dis-moi que tu n’as pas recommencé !
— Si, Bernice. Après ton départ hier matin, j’ai planté à l’orée du bois le panneau où c’est écrit : « C’est par ici pour la lèche » en espérant attirer quelques messieurs vers moi en suivant la flèche. Mais tu ne m’as pas laissé assez de temps pour profiter de la situation. D’ailleurs, tu ne devais rentrer que ce soir ; alors, qu’est-ce que tu fais ici ? Tu as une bonne raison ?
— Je vois que tu n’as pas perdu de temps pour partir à la pêche ; pourtant, ça fait bien dix fois que je t’en empêche ! Je te rappelle aussi que c’est chez moi ici, et que tu étais censée garder ma maison sans t’adonner à tes addictions !
Bernice a fini ses reproches, mais quand elle voit que sa mère reste autant embarrassée, elle réalise qu’il y a encore quelque chose qui cloche.
— Dis-moi, tu n’as quand même pas fait du « abracadabra » informatique ?
— Si…
— Combien de fois je t’ai dit que je ne voulais pas que tu touches à mon ordi ! Ce sont MES formules magiques ! Alors, c’est quoi le résultat, cette fois-ci ?
C’est seulement maintenant qu’on réagit.
— Moi, je suis Miranda, celle qui écrit cette histoire ; et je n’ai pas demandé à venir faire la gourde ici.
— Moi, je suis Malvin, beau, jeune, vigoureux grand brun ; enfin, avant que votre mère ne me transforme en corde, et ça, ce n’est pas bien.
— Moi, je m’appelle Filémon ; et avant d’être une canne, je montrais ma résistance ...
... dans les jeux de plaisir aux jeunes femmes. Mais j’avais mes deux mains et un gourdin plein d’entrain.
— Et moi je suis Bernice qui va d’office remettre tout le monde à sa place ! Prenez vite vos affaires que je vous renvoie d’une manière efficace.
Je suis apparue sans rien et je n’ai pas envie de repartir les mains vides ; alors je vais chercher dans la chambre les deux seuls petits souvenirs qui m’appartiennent un peu et je les mets dans un sac, puis je les rejoins.
Malvin et Filémon, eux n’ont pas bougé du salon. Bernice s’installe devant son ordi, la sorcière reste un peu à l’écart et trois minutes plus tard :
« Clic, clic, clic ! »
. . .
—oooOooo—
. . . Je suis de retour à la maison avec mon petit sac à la main, à la place exacte où j’étais avant que la sorcière ne me fasse disparaître de chez moi pour me matérialiser là-bas. Je me tâte, je me pince et je me regarde de partout pour voir si rien n’a changé. Bon, ça va ; je suis rassurée.
Je suis assise en face de mon écran d’ordinateur qui est resté allumé, et maintenant je regarde ce qu’il y a d’écrit. Bon, tout va bien : Filémon et Malvin sont sur ma page en compères pas très sages et attendent que j’écrive la suite de leurs aventures.
Mais je ne sais pas trop si j’en ai envie. Je réfléchis un peu en ayant peur d’avoir gardé quelques séquelles de la gourde, ou que je devienne sourde de m’être si bien branlée. Mais je crains aussi qu’avec le temps je finisse par me convaincre que tout cela n’est ...