1. Le Beau Linge


    Datte: 14/06/2019, Catégories: 2couples, couple, couplus, sexshop, fsoumise, hsoumis, fdomine, hdomine, Voyeur / Exhib / Nudisme photofilm, échange, jeu, sm, attache, yeuxbandés, orties, Auteur: OlivierK, Source: Revebebe

    ... désespoir d’être séparé de l’aimée, plus l’amertume sans nom de se deviner cocu. Sûrement très mauvais, ces poèmes.
    
    — Viens, viens en moi maintenant, Aurélien !
    
    La même formule, le même chuchotement. Le temps est aboli. Elle a pourtant de légères rides au coin des paupières, et un petit pli d’amertume à la commissure des lèvres. Aurélien ne veut pas jouir trop vite, il sent monter la vague du plaisir chez son amante, force la cadence, s’enfonce en elle avec une vigueur accrue.
    
    — Oh ! Que c’est bon ! soupire-t-elle, alors qu’ils jouissent à l’unisson. Aurélien pense comme elle, que c’est bon, que c’est très bon. Il l’aime, c’est bien simple.
    
    Après avoir repris son souffle, Clotilde lui dit qu’elle ne se souvenait pas que c’était aussi merveilleux de faire l’amour, et qu’elle avait eu grand tort de s’en priver pendant vingt ans.
    
    Elle plaisante, une fois de plus, et précise ensuite que son mari n’est pas comme certains antiquaires, il aime les femmes et en premier lieu la sienne, qui le lui rend bien. Leur complicité est grande. Ils ont deux enfants, en vacances pour le moment chez leurs grands-parents.
    
    — Et toi ?
    
    Il a également deux enfants, et Bénédicte, sa femme, le rejoindra bientôt. On n’a pas vraiment besoin de lui au journal, et il a son téléphone portable, au cas où…
    
    Ils grignotent un peu, refont l’amour, dorment enlacés.
    
    — Clotilde, je t’aime.
    
    Elle se contente de lui sourire.
    
    Ce sera folie de passer ensemble les deux autres nuits dont ...
    ... ils disposent, pense-t-il, parce qu’ils vont souffrir, après. Mais tant pis. Clotilde lui dit qu’il devra sonner à la porte de l’immeuble, à côté du magasin, quand celui-ci sera fermé.
    
    Le premier matin, Aurélien s’est servi d’un vieux rasoir électrique d’Éric. Clotilde lui a dit qu’ils avaient la même morphologie, à un poil près. Elle lui a prêté un slip, des chaussettes et une chemise de son mari, pris dans le placard d’une autre pièce.
    
    — Vous faites chambre à part ?
    — Évidemment !
    
    Il en a été surpris, mais content.
    
    Le lendemain soir, il a fallu qu’il reste au journal jusque tard dans la nuit, dînant d’un sandwich. Il avait prévenu Clotilde. Elle l’attendait, en pyjama, la veste ouverte sur ses seins. Une petite pince de métal en mordait chaque pointe.
    
    — Je me punissais d’être impatiente. Enlève-les, maintenant, lui dit-elle.
    — Tu n’as pas trop mal, ma pauvre chérie ?
    — Pas vraiment. C’est quand on les ôte qu’on souffre le plus. Fais-moi l’amour maintenant. Mais il faudra que l’un de nous ait toujours les pinces accrochées à ses tétons. Tantôt moi, tantôt toi.
    — Ce sera moi. Toi, tu les as supportées assez longtemps.
    
    Il ne savait pas combien de temps elle les avait gardées, mais la marque en était profonde.
    
    Dès la première fois, dans le gymnase, après le départ du prof et des autres élèves, allongée sur un matelas de judo, ouverte sous sa verge novice, elle lui avait demandé de lui pincer le bout des seins. Fort.
    
    Le dernier soir, Aurélien raconte ...
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