1. Le Beau Linge


    Datte: 14/06/2019, Catégories: 2couples, couple, couplus, sexshop, fsoumise, hsoumis, fdomine, hdomine, Voyeur / Exhib / Nudisme photofilm, échange, jeu, sm, attache, yeuxbandés, orties, Auteur: OlivierK, Source: Revebebe

    ... les autres. Sans compter qu’ils descendaient parfois de l’Olympe, et faisaient la cour à quelques mortelles… Sublime Clotilde, Zeus vous aurait élue entre toutes les femmes.
    — En quoi se serait-il transformé ? demande Clotilde, en regardant rêveusement Stéphane. Les élèves d’aujourd’hui sont-ils amoureux ? poursuit-elle. Je veux dire entre eux. Que les filles soient amoureuses de leur prof de maths, c’est habituel. Je l’étais bien, moi.
    
    Quatrième banderille. Il se rengorge, le prof de maths. Vite, attaquer Martine, décide Aurélien.
    
    — Moi, qui n’étais bon qu’en français, j’adorais ma prof de lettres. En tout bien tout honneur, hélas ! À propos de lettres, vous savez sûrement que Gallimard vient de publier les "Lettres à Madeleine", de Guillaume Apollinaire, après les "Lettres à Lou". Madeleine était jeune professeur de lettres à Oran. Apollinaire lui envoyait des lettres qui devenaient de plus en plus érotiques. Moins crues cependant que celles qu’il envoyait à Lou, Madeleine était une pure jeune fille, alors que Lou se partageait entre Guillaume et un autre amant, surnommé Toutou. Guillaume estimait qu’ils ne seraient pas trop de deux pour la combler, et même ensemble, si elle le voulait, tout en lui disant de ne pas faire trop souvent minette, c’est à dire se donner du plaisir toute seule.
    
    Cinquième banderille. La main d’Aurélien se pose amoureusement sur celle de Clotilde. C’est à elle de continuer. Ils viennent enfin de tomber dans le scénario qu’ils avaient ...
    ... vaguement envisagé. Les vieux ne parlent plus mais écoutent avec intérêt, semble-t-il. Le président X paraît s’amuser.
    
    — J’ai acheté "Les Lettres à Lou", moi aussi, dit Clotilde. Mais pas dans une librairie, dans un sex-shop du quartier de la gare. Mon mari m’y avait entraînée pour se documenter. Il lui arrive d’écrire de petites histoires, plus ou moins érotiques, qu’on peut trouver sur internet. Ses textes ne sont pas obscènes, il préfère suggérer plutôt qu’étaler, de manière à laisser au lecteur la liberté d’imaginer. N’oublions pas que nombre d’entre eux cherchent tout simplement, les femmes à se faire minette, comme disait Apollinaire, et les hommes à se donner un plaisir fugace, un soulagement qui ne vaudra de toute façon jamais le bonheur d’une rencontre véritable. Bref, dans cette boutique il y avait "Les Lettres à Lou". Et bien d’autres choses encore, naturellement : des sous-vêtements sexy, des cassettes vidéos, des DVD, généralement du porno de bas étage. Un rayon homo, un autre sado-maso, des cabines de projection, dont certaines sont à deux places.
    — Il n’y a sûrement que des hommes, dans ce genre d’établissement, intervient Martine Martin.
    — Détrompe-toi. Il y avait des couples, et même deux ou trois femmes seules.
    
    Sixième banderille. Pour corser le tout, Clotilde l’a tutoyée, et Martine n’a pas tiqué.
    
    — On y trouve aussi des pénis artificiels, parfois de légers instruments de torture : martinets, pinces à appliquer sur les seins ou ailleurs. Des boules ...
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