Charlie ?
Datte: 12/06/2019,
Catégories:
fh,
toilettes,
Humour
Auteur: Samuel, Source: Revebebe
... l’existence.
— Quoi par exemple ?
— Laisse-moi passer ma main sous ton tee-shirt Charlie puisque je suis Charlie aussi.
— Là, comme ça, en pleine rue ?
— Tu vois que tu es déjà d’accord puisque c’est seulement la rue qui te dérange, pas ma main.
— Tu es l’homme des conclusions rapides. J’espère qu’au lit tu vas moins vite.
— Là, sous cette porte cochère, j’ai ton sein dans ma main. Patrick sera au courant, j’espère ?
— Ne t’inquiète pas, il le sera.
— Tu as remarqué que ton sein épouse parfaitement la forme de ma main ?
— Il m’a semblé que c’est plutôt l’inverse, mais c’est comme tu veux.
— Tu ne semblais pas croire à mon érection matinale.
— Tu veux voir si ma main épouse parfaitement ton membre ?
— Oui, il est possible que tout s’épouse chez nous.
— Eh bien non, elle n’épouse pas. Elle est trop petite.
— Ta main ?
— Non, ta bite.
— Attends un peu, elle peut encore grandir.
— J’ai l’impression d’avoir quinze ans et de sortir du lycée.
— Oui, nous sommes en pleine régression. Comment as-tu fait l’amour la première fois ?
— Dans les toilettes d’un café.
— On y va ?
— Tu n’as rien de plus confortable ?
— Au diable le confort ! Nous sommes jeunes et tellement au-dessus des contingences, des convenances…
— Quand on a quinze ans, on va là où on peut, parce qu’on ne peut pas aller ailleurs.
— Regarde ce café qui nous tend les bras et le percolateur. Il n’est pas là par hasard ; il est tout simplement sur notre route.
— Je n’avais pas vu les choses aussi ...
... romantiquement. Mais avec toi, tout se trouve miraculeusement sur ta route : moi, Charlie, la porte-cochère, le café, tes doigts dans mon slip…
— Alors, on y va ?
— Oui, si tu réussis à retirer ta main de mon froc.
— Deux cafés s’il vous plaît. Où sont les toilettes ? En bas ?
— C’est dégueulasse… Des toilettes à la turque…
— Ouais, vraiment crade. C’est vraiment ce qu’on appelle des chiottes. Mais ça ne devait pas être plus propre quand tu as baisé pour la première fois.
— La même puanteur.
— Tiens-toi au tuyau. Je vais… Mais tu es encore…
— Pleine de sperme, oui, je t’ai dit que je sortais de son lit, et il aime que je sorte ainsi encore maculée de sa semence…
— Décidément Patrick ne nous quitte jamais.
— Prends-moi, au lieu de raconter notre vie.
— Voilà, voilà. Tu vois qu’elle est un peu plus longue que tout à l’heure.
— Comment veux-tu que je voie ? Ah oui, quand même…
— Chut ! C’est occupé ! Vous voyez bien que…
— Mais merde, tu as fait exprès de ne pas fermer la porte !
— Non, vraiment, je…
— Tu vois, cela aurait pu être un beau souvenir malgré le côté cradingue du lieu, mais comme presque tous les mecs, tu as su tout gâcher.
— Franchement, je ne comprends pas…
— Moi, je me comprends. Tu t’es dit que, si en plus d’une nana un peu facile, tu pouvais avoir le regard d’un voyeur, même d’occasion, cela t’exciterait davantage encore…
— Écoute, le type n’a rien vu, il a refermé tout de suite la porte.
— Quand il a ouvert, j’ai senti tes coups de reins plus ...