1. Les petites chroniques sexuelles de Cris (1)


    Datte: 12/06/2019, Catégories: Gay Auteur: Naysayer44, Source: Xstory

    ... réalité.
    
    Je ne sens plus que ses doigts épais me masser le cuir chevelu avec une dextérité et une tendresse phénoménales. Doucement, mais avec une poigne virile, il me malaxe la tête, et un début d’érection se fait sentir sous ma braguette. Heureusement, j’ai le peignoir, mais tout de même, il faut que j’essaye de la maintenir à l’état demi-molle. Mais c’est foutrement difficile. Savoir qu’il pourrait me briser en deux avec ses doigts m’excite comme une petite pucelle. D’autant que ses doigts glissent allègrement sur mes tempes, ma nuque, et, dans mon imagination, le long de mon cou pour venir tâter mes pectoraux, jusqu’à mon bas-ventre timide et ma queue bien dure...
    
    Houla !! Calme-toi ! Reprends rapidement le contrôle, redescends sur terre si tu ne veux pas te faire botter le cul ! Le grand gars me demande si tout va bien, je réponds baveusement – enfin comme si j’étais anesthésié – que « hmoui-oui c’est super ». Il me rince alors et rapidement, nous passons au fauteuil pour la coupe. Je lui explique en essayant de maintenir le contact avec son regard, et je me sens rougir, en fait, je me vois même rougir – vision périphérique – dans le miroir juste en face de moi. Il me demande si je préfère les ciseaux ou la tondeuse. Je réponds, sans hésitation aucune, « les ciseaux ». Depuis gosse, les ciseaux m’électrisent, et effectivement, à peine a-t-il commencé que mes poils se dressent : je suis pris de délicieux frissons. J’adore ça. Et de savoir que ça va durer un moment ...
    ... me plonge de nouveau dans un état second.
    
    Là encore, ses mains sur ma peau, frottant mes cheveux, comme le ferait un amant fouillant mes cheveux durant un long baiser, ou une femme me bloquant entre ses cuisses.
    
    Alors, petite info à toi lecteur, je suis hétéro curieux. Plutôt bi en fait, car je fantasme beaucoup sur les sexes masculins, ainsi que sur les trans ou « shemales ». Mais je n’ai jamais eu l’occasion, en fait, je n’ai jamais rien provoqué avec un homme, mais ce soir, je sens que si une sorte de feu vert s’allume devant mes yeux, je pourrais bien être capable de lâcher prise.
    
    Ce grand mec costaud s’avère être formidablement doué. Il me sort un dégradé sur les côtés d’une perfection quasi chirurgicale, dont je m’empresse de lui faire remarquer. Il en est très flatté et, un peu ragaillardi, pose les ciseaux, passe derrière le comptoir et me tend une bière, que j’accepte volontiers, avec un sourire certainement de groupie, je le sens, je vois avec des étoiles dans les yeux, surtout au moment où il se présente et m’avoue s’appeler Nick. Il décapsule ma bière, toujours ce son bien gras, et me la tend, renversant à cause de son engouement un peu de mousse sur ma cuisse. Aucun souci Nick. Nous buvons et commençons à discuter. La conversation passe rapidement à Anita, la gérante qu’il remplace, et donc il me fait de sacrées révélations à la suite de mon « Si j’avais dix ans de plus, je l’aurais invitée à boire un verre tant elle est canon et sympa ! ». A la suite de ...