1. Les petites chroniques sexuelles de Cris (1)


    Datte: 12/06/2019, Catégories: Gay Auteur: Naysayer44, Source: Xstory

    C’était en fin d’après-midi, par une journée d’hiver particulièrement brumeuse et froide. Au cours de la journée, on m’avait annoncé au travail que le lendemain, j’aurai à assurer le déroulement d’un rendez-vous professionnel particulièrement important, et la première chose à laquelle je pensai à ce moment-là fut : merde, mes cheveux ! Effectivement, j’avais particulièrement tardé dernièrement pour aller chez le coiffeur, et mes cheveux en broussailles ne ressemblaient vraiment pas à grand-chose. En quittant le travail ce jour-là, autour de 18h30, j’espérais fortement (le désespoir grimpant) trouver ma coiffeuse encore au salon afin qu’elle arrange tout ça. En fait, ma coiffure était surtout pour moi synonyme de confiance en moi. Avec une coupe fraîche, j’ai tendance à trouver que j’assure beaucoup plus, et je pense que c’est le cas dans les faits.
    
    Bref, je sors du bus en trombe et cours pour arriver devant le salon, dont les lumières sont encore allumées, mais donc la grille est baissée à moitié. Merde ! J’appelle la gérante, que j’imagine au fond du salon, en criant « Anita ! Anitaaaaaa » jusqu’au moment où un grand type baraqué arrive, me demandant ce que je cherche à beugler comme ça. Je lui explique la situation, lui disant que je suis un client de longue date, que je connais Anita, la gérante, personnellement, et qu’il est vital que quelqu’un m’arrange les cheveux. Le grand gars costaud m’explique qu’Anita est en congé, et que la direction l’a chargé de s’occuper ...
    ... du salon pendant les 3 prochaines semaines. Il commence à m’expliquer qu’il ferme et que ce n’est pas possible blablabla... J’essaye de le convaincre, il me dit de passer le lendemain à l’ouverture, « mais ma présentation a lieu à 8h », alors qu’il n’ouvre qu’à 9h.
    
    J’essaye de lui faire les yeux doux, mais pas sûr que ce soit le genre de gars sensible à mes charmes. Je finis par lui tendre 40€ (contre les 20 habituels) et il me fait entrer. Enfin, façon de parler. Je me plie en deux pour passer sous la grille, et me voici dans le salon. Victoire.
    
    En entrant, je m’aperçois non pas que je l’ai stoppé dans son ménage, mais dans la descente d’une grande et fraîche bouteille de Guinness noire. Noire comme lui. Il est blasé à l’idée de devoir ranger sa bière sous le comptoir, professionnalisme jusqu’au bout, mais je l’arrête en lui disant que ce n’est vraiment pas gênant. Il acquiesce avec un grognement, et vide une bonne partie de sa bouteille – le son en témoigne, presque vide, ample. Il allume de la musique, du hip-hop assez relaxant, baisse la grille et revient finalement vers moi en me tendant un peignoir, m’invitant de son bras musclé d’aller au shampoing. Surprise, alors qu’il ouvre une deuxième bière – dont le psssschit est particulièrement gras – il m’installe comme un prince, en actionnant le mode massage du fauteuil. C’est une dinguerie ! Alternant alors gorgée de bière fraîche avec mon shampoing, et le fauteuil qui me relaxe comme jamais, je perds pied avec la ...
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