1. Et Dieu créa la chienne (2)


    Datte: 11/06/2019, Catégories: Voyeur / Exhib / Nudisme Auteur: Christalship, Source: Xstory

    ... pas Vincent qui la prenait, mais un inconnu.
    
    Vincent était là, mais dans l’autre cabine, en train d’écouter sa femme gémir de plaisir. L’idée, la culpabilité qu’elle générait la parcourut telle une décharge électrique qui s’éternisait et tournoyait dans son bas-ventre à un tel point qu’Annabel ne put se retenir, s’imaginant en pleine action, de lâcher un discret gémissement. Elle revint immédiatement à la réalité et entendit ses « voisins », manifestement rassasiés, pouffer de rire. Elle rougit de honte et se dépêcha de sortir pour éviter de les croiser. La porte à peine ouverte, elle tomba nez à nez avec le couple d’une quarantaine d’années. Lui, brun, cheveux coupés à raz, d’un bon 1m90, bâti comme un colosse, et une jolie rousse, vêtue d’un jeans, d’un t-shirt, belle comme un cœur. Ils la regardèrent en souriant et, écarlate, elle se précipita vers la sortie.
    
    Vincent était dans la voiture, scotché à l’écran de son smartphone. Annabel ne dit rien, et ils reprirent la route, comme si de rien n’était.
    
    Plus que le couple et ses ébats - elle avait déjà été témoin de ce genre de scène croustillante - ce sont ses propres fantasmes qui troublaient Annabel. Elle aimait profondément Vincent, le respectait et elle le désirait, sexuellement, comme n’importe quelle épouse devait désirer son mari. Pourquoi l’idée qu’il la sache en train de prendre du plaisir avec un autre lui faisait-elle un effet pareil ? Et elle se rappela encore la fameuse fois où Vincent lui avait laissé ...
    ... croire qu’un homme s’était introduit dans leur chambre d’hôtel, et qu’il l’avait prise à sa place. Cette fois où elle avait été excitée comme jamais, en sentant des doigts pénétrer, pour la première fois, au plus profond de son intimité. Annabel était envahie par cette excitation. L’idée de lâcher totalement prise, d’être un objet de désir et d’être libérée de toute contrainte morale ou sociale l’électrisait. Un désir animal, un pur instinct incontrôlable. Celui d’être une véritable chienne, et que son mari le sache.
    
    Annabel fut sortie de ses rêveries coupables par Vincent qui lui annonça qu’ils étaient sur le point d’arriver.
    
    Ils franchirent bientôt un portail de fer forgé, donnant sur une grande et longue allée bordée de platanes. Au fond de celle-ci, une gigantesque maison de maître dominait, et donnait directement sur une cour entourée d’un jardin dont Annabel ne voyait pas les limites. Au loin, elle distingua une petite rivière sur laquelle se penchaient des saules pleureurs.
    
    Après avoir garé la voiture, un bagagiste vint chercher leurs affaires et les invita à se rendre à la réception pour s’annoncer et prendre ensuite possession de leur chambre. La réception se trouvait au fond d’un gigantesque hall, dont le sol était manifestement fait de marbre blanc. Et dans ce hall, plusieurs fauteuils disposés autour d’un bar accueillaient les visiteurs. Annabel fut troublée lorsqu’elle vit de longs cheveux roux dépasser de l’un des fauteuils qui lui tournaient le dos. Son ...