Les outrances d'un prêtre
Datte: 11/06/2019,
Catégories:
f,
h,
fh,
ff,
fbi,
hplusag,
uniforme,
bizarre,
amour,
fsoumise,
hsoumis,
fdomine,
hdomine,
Voyeur / Exhib / Nudisme
pied,
Masturbation
entreseins,
Oral
pénétratio,
fsodo,
hsodo,
lavement,
attache,
BDSM / Fétichisme
bougie,
fouetfesse,
init,
théatre,
Humour
Auteur: Calpurnia, Source: Revebebe
... révérence.
Allons, il n’est plus temps à présent de sursoir
Au destin maléfique où triomphe le vice.
Adieu ciboire, adieu goupillon, ostensoir :
Il faut boire à présent le très amer calice.
Suis-je un prêtre éromane, un pervers obsédé
Par le corps d’une femme, un cinglé de la fesse,
Ou un servant de Dieu dont l’esprit a cédé
Dans la nuit, trahissant son ancienne promesse ?
Le vœu de chasteté n’a vaincu mes pulsions,
Voire même les a beaucoup exacerbées.
Voici que dans la nuit, mue par une impulsion,
Une digue est rompue, trop longtemps inhibée.
Il n’est pas d’innocence, et le péché est roi.
Saint Paul avec raison se méfiait des femmes.
Me restent cette odeur et tant de désarroi :
J’ai vu dans un regard l’image de mon âme !
Je m’en vais mourir nu pour qu’on sache demain
Que j’ai tout bafoué, tout souillé de luxure,
Afin de prévenir que le penchant humain
Entraîne vers le stupre et l’y laisse en pâture.
Une dernière fois humer le vêtement
Porté par une fille. Ô senteur délicieuse !
C’est mon verre de rhum. J’ai un picotement
Dans mon sexe avant que la mort soit victorieuse.
Que cette nudité, marque de pauvreté,
Témoigne en vérité de l’insigne misère
Où se trouve mon cœur et la grande âpreté
De se voir dévêtu sous une vraie lumière.
Pour toute sépulture, il n’y aura que crachats
Pour accueillir celui d’où le scandale arrive.
Il ne peut y avoir ni pardon ni rachat.
Maintenant des ...
... vivants il faut qu’on me proscrive.
Il se pend.
Scène 6
Le prêtre, la jeune femme.
La femme entre et coupe immédiatement la corde.
Elle
J’arrive juste à temps, et il n’est pas trop tard
Pour couper cette corde, empêcher la folie
De te prendre la vie, mon bon père fouettard,
Car la peine de mort, sais-tu, est abolie.
Tu as failli aller dormir sous les cyprès
Pour toujours bien que j’aie fait usage d’une arme :
Ma petite culotte « oubliée » tout exprès
Pour te faire apprécier encore un peu mes charmes.
Je suis restée tout près, mue par une intuition
Me soufflant qu’il fallait que j’évite le pire.
Je ne me résous pas à ta disparition.
Tu es toujours vivant : soulagée, je soupire.
Prêtre
Certes j’ai survécu, mais dans la confusion :
Je ne sais plus que dire à toi que j’ai conduite
Aux pires subversions. Suivant mon impulsion,
Perversions et débauche ont ma noirceur traduites.
Elle
Tu évoquais le Diable au moment du plaisir
Lorsque sur ton autel je m’adonnais aux joies
De la masturbation. Tel était ton désir :
Voir sous la volupté mon corps nu qui ondoie.
Mais non, tu t’es trompé : c’est le feu de l’Esprit
Qui embrasait ton cœur pour le corps d’une femme.
Il t’a parlé toujours mais tu n’as rien compris,
Et tu l’as refoulé comme un désir infâme.
Prêtre
Je n’ose demander, même à genoux, pardon
Pour tout ce que j’ai fait pour pervertir ton âme.
La mienne est corrompue, et je t’en fais ...