Les outrances d'un prêtre
Datte: 11/06/2019,
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Humour
Auteur: Calpurnia, Source: Revebebe
... notre orgueil se perd,
Permettant à l’esprit de garder la maîtrise.
Pensez-donc à Jésus qui souffrit sur la croix
Après que les soldats cruels le flagellèrent.
C’est pour cela qu’au ciel son Père l’a fait roi.
Soyez docile afin, vous aussi, de Lui plaire.
Chaque coup de fouet vous retire du mal :
Il faut aimer souffrir pour être une chrétienne.
L’endolorissement devient paroxysmal.
Offrez votre tourment pour que Son règne vienne !
Exacerbez en vous cette sainte douleur !
Vous devez adorer Jésus dans la souffrance.
Apprenez que le mal a beaucoup de valeur.
Chacune de vos plaies fait votre délivrance.
Restez docile et sans faire un seul mouvement,
Trouvez la gloire en la totale obéissance.
Priez, gardez vos mains unies jointivement
Afin de retrouver votre ancienne innocence.
À lui-même :
Le claquement du cuir sur le dos rose et frais,
La douleur consentie d’une femme docile,
Et le tendre épiderme à présent balafré
Font ma joie infernale où mon esprit jubile.
Elle se laisse faire. Ah ! J’aime ce moment !
Peut-être parviendrai-je à l’orgasme sadique
Comme on lit dans les livres à l’index, les romans
Sulfureux que l’Église aux chrétiens contre-indique ?
Elle
C’est un bourrèlement qui est certes accablant,
Mais qui donne la joie car je vous suis soumise.
Cette émotion étrange est un plaisir troublant.
Je sens la sainteté grâce à votre entremise !
Pourriez-vous s’il vous plaît augmenter ...
... ma douleur
Par la crucifixion réelle et véritable ?
Je veux connaître aussi l’affliction et les pleurs ;
Vous perceriez de clous mes membres misérables.
Ainsi vous me verriez dans la déréliction
Et l’avilissement dans l’atroce souffrance,
Parce que la sainteté est seule ambition.
Cela plaira à Dieu en toute transcendance.
Scène 3
Le prêtre, qui parle à lui-même – c’est à dire aux seuls spectateurs – et la jeune femme,qui se laisse clouer sur une croix. La scène est onirique : pour souligner que rien n’est réel,on peut utiliser lumière rouge tamisée, fumée, musique lugubre, etc.
Prêtre, à lui-même :
Ce serait fantastique ! Jamais je n’ai osé
Dans mes plus noirs fantasmes une telle folie.
Mais cela risque fort demain d’indisposer
D’afficher sur la croix une femme jolie.
Je l’imagine nue et transpercée de clous ;
Je la contemplerais mourir dans la souffrance.
Dieu lui-même serait de mon pouvoir jaloux :
Elle aurait librement décidé cette outrance.
Lorsque se dresserait, comme un défi au Ciel,
Le mât de l’infamie où la femme est clouée
Par ma volonté seule, un lien sacrificiel
La lierait avec moi, l’agnelle dévouée !
Elle se laisserait punaiser sur le bois !
Ravissante ainsi qu’un papillon, capturée
Au filet très pervers de mon discours qu’elle boit
Comme un poison de mots qu’elle écoute, apeurée.
Tuer ! Donner la mort, d’un acte décidé
Tout en se cachant sous le religieux prétexte,
Se livrer au ...