1. Mâle reproducteur (2)


    Datte: 10/06/2019, Catégories: Erotique, Auteur: yug0lit0, Source: Xstory

    ... sûrement fait violer par les matonnes, la directrice de l’établissement ... Et peut-être aussi certaines prisonnières. C’est pour ça qu’on s’est laissé faire et c’est toute la caserne de gendarmette qui nous est passé dessus.
    
    Une fois revenu au centre, un tribunal, genre conseil disciplinaire improvisé avait été convoqué. Visiblement le gouvernement voulait nous punir symboliquement. On s’est retrouvé avec une avocate qui fut magistrale. Elle a bien compris que nous ne voulions pas être considéré comme des objets, comme le préconisait certaines doctrines, parqués comme des vaches qu’on allait traire (il n’y qu’un seul pi dans le cas présent et très peu de lait). Les caméras de télé étaient là et avaient retransmis son réquisitoire. Ses paroles avaient touchées l’opinion à tel point que ça a provoqué des manifestations partout en France, même à l’étranger, et fait reculer les intentions de vote pour ces mouvements aux idées nauséabondes. De plus un projet de loi fut promulgué. Il disait que chaque homme aurait un service minimum de vingt ans de travail à faire, renouvelable à volonté. Les jeunes mâles, nés depuis le fléau, seraient logés, à partir de l’âge de onze ans, dans un autre centre où ils seraient éduqués en vue de leur futur rôle. Ils seraient ensuite, à l’âge de dix-huit ans, envoyés dans notre centre, dont les travaux d’agrandissement avaient commencé, pour y être formé par leur géniteur. Ouf ! On a été soulagé car on n’allait pas finir enfermés ad vitam ...
    ... aeternam. Il n’y avait pas que nous qui étions rassurés car au dehors, ça voulait dire que celles qui avaient été recalées au processus de sélection allaient avoir une chance d’avoir un enfant avec les sortants « retraités ». Malgré tout ça, pour avoir voulu se soustraire à notre devoir, le tribunal nous a quand même condamnés à cinq ans de servitude supplémentaires pour l’exemple.
    
    OK on n’avait pas réussi notre coup, à savoir quitter le pays, mais au moins on avait contribué à ne pas finir esclaves.
    
    Au fur et à mesure de nos carrières, Les instances gouvernementales avaient établies des statistiques. Voulant jouer sur notre instinct naturel de compétiteur, chacun d’entre nous savait régulièrement combien de saillies avaient abouties à une grossesse. Ça nous permettait de savoir combien d’enfant on avait. Je me souviens quand Hervé, un colosse culturiste, s’est vanté « ça y est les mecs j’ai passé la barre des milles gamins ». Il y avait de quoi en avoir le tournis. Mais ce chiffre faisait pâle figure face aux scores des américains.
    
    En France on commençait tous à une prestation quotidienne puis on passait à deux après quelques mois et enfin à trois après un an. Bien sûr on faisait ça naturellement et sans drogue d’aucune sorte. On a appris qu’aux Etats Unis, c’était de l’abattage. Ils commençaient par trois femmes, puis cinq, puis sept puis, pour les plus courageux, ils passaient à neuf, genre une femme par heure. Une rumeur persistait comme quoi le Recordman mondiale était ...