Police polissonne (53) - Histoires de Sexe

Police polissonne (53)

... passa une grande partie de la matinée sur le lit, allongée entièrement nu, il constata que peu à peu ses complexes s’atténuèrent pour disparaître totalement. Son sentiment de bien-être avec cette jeune femme un peu plus jeune que lui, le poussa à vouloir adopter cette façon décomplexée de vivre ; être comme elle : impudique et pleine de vie. Il a aussi revécu les événements de la veille et constata avec une certaine amertume que s’il avait rencontré Sonia plus tôt ; les choses auraient été différentes pour lui. Les images défilèrent dans sa tête. Il éprouva encore du plaisir en revoyant la soirée, les doux moments, et surtout lorsqu’il avait fait l’amour avec Sonia.

Alors qu’il respire la bonne odeur duChiiyam encore présent dans le vaporisateur, il s’étonne de lui avoir raconté sa vie et ses engouasses ; Sonia quitte le commissariat

Les images presque obsédantes du corps nu de Sonia reviennent sans cesse, ces images deviennent de plus en plus obsédantes ; un court instant, il s’imagine être une femme, allongée nue aux côtés de Sonia ; elles s’enlacent et se caressent avec cette tendresse et cette délicatesse que seules les femmes savent donner. Il la revoit sous la douche, avec son corps si joliment sculpté, ses seins bien ronds et bien fermes comme ses fesses ; cette vision le rend presque jaloux. Il se surprend même à reproduire les gestes de Sonia sur lui, malheureusement pour lui les caresses n’ont aucun effet sur son anatomie. En revivant l’intervention de ...

... Sonia pour l’exfiltrer de local où il était censé vendre de la drogue, il est pris de quelques tremblements à cause du rapide combat qu’elle a eu avec le dealer, la force de caractère et sa puissance l’impressionnent ; il se sent honteux d’être un garçon et incapable d’agir de la sorte.

Midi approche, il a faim. Il se lève et lorsqu’il croise son image dans le grand miroir de la salle de bains, c’est la désillusion, le corps nu de ce garçon qui le regarde avec dédain lui fait mal. À la vue de son corps son mal-être réapparaît brutalement, mais il se force à aller se doucher. En laissant couler l’eau sur son corps un bon moment, il se détend malgré les incertitudes qui planent sur sa tête. Mais le temps passe, il sort de la douche et s’essuie, mais à l’idée de se promener nu dans cet appartement, il ne se sent pas à l’aise ; alors il attrape un peignoir qui est se trouve suspendu à une patère sur la porte. C’est obligatoirement celui de Sonia, il le touche, il est doux, il le décroche, le porte à son nez et hume la bonne odeur du «Channel 5 ». Alors, poussé par une force invincible il l’enfile, par bonheur il est juste à sa taille ; il s’enroule dedans et croise les bras devant lui et porte le col contre ses joues. Le parfum l’envoûte, il reste ainsi debout dans la salle de bains enroulé dans le peignoir en satin rose de Sonia. Mais la faim est là, ainsi vêtu il se dirige vers la cuisine mais ose à peine ouvrir le frigo pour regarder ce qu’il y a dedans, il s’interroge :

« ...