1. Police polissonne (53)


    Datte: 08/06/2019, Catégories: Hétéro Auteur: Pikatchu, Source: Xstory

    ... ; tu as brutalement changé de direction pour aller chez toi ?
    
    — Patron, je vais vous expliquer, dit-elle.
    
    — Eh bien je t’écoute.
    
    — Voilà, hier alors que j’inspectais les derniers recoins de la cité, je suis tombé sur un garçon qui […] dit-elle en décrivant succinctement sa soirée.
    
    Les deux hommes l’écoutent sans rien dire et n’interviennent que quand elle a terminé.
    
    — Alors là, c’est la meilleure ! s’exclame Marc, puis il continue. Tu accueilles un inconnu, vendeur de drogue et sans papier chez toi ; mais tu es complètement folle, ma pauvre amie ! Tu imagines ce qui se serait passé, si c’était un piège monté par des trafiquants pour te loger ? Et il est où ton protégé ?
    
    — Chez moi, je lui fais confiance, il était tellement perdu que je n’ai pas pu faire autrement.
    
    — Non mais je crois rêver, tu es vraiment inconsciente, c’est ici qu’il fallait le ramener, mais pas chez-toi ; tu es vraiment inconsciente !
    
    — Mais Marc, il avait peur et ne voulait pas aller en prison ; il m’a dit qu’il préférait retourner à la cité et m’a même demandé de l’abandonner là où on était.
    
    — C’n’est pas une raison. Tu vas me faire le plaisir d’aller le chercher et on va faire des recherches sur lui, après on verra, lui dit Marc.
    
    — Tu veux quoi ? Son nom, sa photo son lieu de naissance …alors tient tout est marqué sur ce papier et si tu veux sa photo prends mes lunettes de soleil.
    
    — Marc, va vérifier tout de suite, et toi tu restes avec moi, intervient le ...
    ... commissaire.
    
    — Bien, Patron, réponds l’inspecteur en sortant du bureau.
    
    Le temps que l’inspecteur aille à l’identité judiciaire, le commissaire s’adresse à Sonia.
    
    — Sonia, fait attention à ce que tu fais, tu prends trop de risques ; la rue et les cités n’ont rien à voir avec les entraînements que tu as pu faire ; les délinquants ne rigolent pas.
    
    — Parce que vous croyez que je me suis amusée pendant la formation, ils ne nous ont fait aucun cadeau ; le sergent nous avait prévenus. J’ai pris des coups, j’ai appris à me battre, j’en ai maîtrisé des plus forts et plus gros que moi ; vos délinquants ne me font pas peur. La rue, je la connais, je l’ai pratiquée pendant des années ; et je peux vous dire que tous ces voyous sont des imbéciles qui ne réfléchissent pas plus loin que le bout de leur nez. Pour preuve le mec d’hier, qui a tenté de m’impressionner n’a rien vu venir ; je l’ai couché comme une merde.
    
    — Je sais, j’en ai entendu parler. Il est d’ailleurs à l’hôpital avec une fracture du crâne et un bras cassé, Sonia tu aurais pu le tuer ; tu as de la chance qu’il se soit un sans-papiers et qu’il ne porte pas plainte.
    
    — Tant pis pour lui, ça lui apprendra à parler correctement aux femmes.
    
    — Tu es un peu radicale, mais je ne te donnerai pas tord sur ce coup-là.
    
    — Dites-moi, je trouve Marc un peu énervé, il a des soucis ?
    
    — Pas que je sache, mais il est inquiet pour toi, te voir au milieu de cette jungle le met dans tous ses états. Bien, en attendant qu’il revienne, je ...
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