1. Le fantasme de Sayuri


    Datte: 03/06/2019, Catégories: fhhh, couplus, inconnu, hépilé, hotel, revede, Voyeur / Exhib / Nudisme strip, fdanus, init, Auteur: Ari Duparc, Source: Revebebe

    ... seize heures et pensèrent déjà à se préparer. Ils avaient rendez-vous à 23h au fameux club « Choices ».
    
    *
    
    Sayuri souriait devant le miroir. Celui-ci lui rendait une image favorable. Elle se sentait bien. Après le départ de Yoshio, qui était d’excellente humeur, elle était sortie faire un peu de shopping dans les rues de Ginza. La robe noire achetée et transformée spécialement à son goût allait rendre son époux fou de désir. Elle s’était bien gardée de la laisser voir par la camériste qu’elle avait renvoyée jusqu’au lendemain.
    
    La jeune femme s’était attardée dans « l’ofuro » (bain d’eau très chaude dans une baignoire en chêne) et essayait d’imaginer à quoi ressemblait ce bel étranger. Lorsqu’elle sortit de l’eau, son corps absolument imberbe se mit à trembler légèrement. Ses courbes parfaites pénétrèrent facilement la nouvelle robe après un séchage délicat. Elle s’examina dans la grande salle d’eau et rougit par anticipation.
    
    A 22h20, le chauffeur se présenta. Sayuri s’empara du magnifique manteau de loup, offert par son mari lors d’un voyage en Alaska, et masqua sa tenue peu sage.
    
    Sato était extrêmement poli, peut-être même un peu trop. Il ne devait pas ignorer en quoi consistait cet endroit à Shinjuku. Il y avait sans doute déjà amené la protégée de son mari. Sayuri s’en ému et cette pensée la propulsa rapidement dans la Limousine accueillante.
    
    Comme promis, une bouteille d’un litre de Carolan’s meublait le frigo-bar. Un verre de cristal était préparé ...
    ... avec des glaçons. Elle le remplit et posa ses lèvres dans le liquide sucré lorsque la Lexus démarra en douceur vers Shinjuku.
    
    *
    
    Takako conduisait sa Mercedes SLK avec passion. Marc n’en revenait toujours pas. Une SLK à Tokyo ! Cela devait coûter une petite fortune. Le volant à droite l’avait décontenancé lorsqu’il s’était assis dans ce qu’il croyait être le siège passager. Hilare, Takako s’était exclamée :
    
    — Tu veux conduire, Marc-san ?
    — Très peu pour moi ! Déjà que vous roulez du « mauvais » côté, alors en plus avec les panneaux routiers écrits en kanji (caractères spécifiques japonais), bonsoir les dégâts ! Avec moi comme conducteur, on va se retrouver sur le Mont Fuji.
    
    Le quartier de Shinjuku était déjà bien animé. Des milliers d’enseignes au néon tentaient d’attirer le regard des noctambules. Les trottoirs étaient inondés de « salarymen » (employés de bureau) en quête d’encanaillement antistress.
    
    La Mercedes ronronnait sur le billard de bitume. Un crissement de pneus sortit Marc de sa torpeur. La voiture piqua du nez vers un parking souterrain. La conductrice se gara à une place portant des inscriptions en japonais identiques à la plaque de la Mercedes.
    
    Une porte miroir laissait place à un ascenseur. Pas de boutons. Rien. Tout automatique, la cabine s’éleva vers le vingtième. Marc se demandait vraiment ce qui l’attendait dans ce casse-tête oriental.
    
    Les portes s’ouvrirent sur un couloir feutré. Le sol était recouvert d’un épais tapis plain. L’endroit ...
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