L'harmonique des corps
Datte: 31/05/2019,
Catégories:
fh,
fhh,
jeunes,
amour,
journal,
nostalgie,
Auteur: Lok.Z, Source: Revebebe
... sûrs de nous risquer ? Si le danger apporte souvent le sel dans le sexe, il n’en reste pas moins danger. Et chacun de nous trois le ressentait intimement. Puis un soir, l’occasion se présente.
Nous venons de nous coucher, pas pressés d’éteindre, quand retentit la sonnette. J’ouvre la fenêtre et me penche. J’aperçois Laurent sur le trottoir, trois étages plus bas. Soulagé et excité, j’attrape les clés et les laisse tomber (l’absence d’interphone en aura niqué des mains) puis je retourne me coucher après avoir ouvert le verrou de la porte d’entrée. Laurent entre, surpris sans plus de nous voir alités. De quoi parlons-nous? Plus aucun souvenir. Des mots fantômes sans doute, pour combler le silence que génère cette équation. Il est assis dans le petit fauteuil sans accoudoirs, à un mètre de nous. Sophie est sur le dos entre lui et moi. J’ai une main sous les draps qui, discrètement, glisse le long de son corps en direction de son sexe. La tension est bien là, palpable. Elle se laisse faire docile mais reste étrangement passive, me mettant le doute.
Si Laurent ne semble s’être aperçu de rien, je le confronte quand je rencontre la culotte de Sophie et que je m’exclame : « T’as gardé ta culotte, ma chérie ? ». Pas très subtil, j’en conviens. Je me revois tirer dessus, tenter de l’arracher, la sentir craquer sans céder. Je guette leurs réactions, mais rien ne s’emballe. Pire ! Laurent semble embarrassé. Je me sens soudainement bien seul. Pourquoi ? Pourquoi restent-ils sur ...
... leur base ? Pourquoi Sophie ne me suit-elle pas ? Peut-être est-ce tout simplement trop tôt, trop rapide, trop improvisé ? L’envie est là, partagée par nous trois, elle nous taraude c’est certain, mais elle nous fige aussi. Comme le grand plongeoir d’une piscine. D’en bas, il nous fascine et nous attire, mais d’en haut, c’est le vertige et l’appréhension et il faut parfois un coup de main au sens propre et au figuré, pour franchir le pas.
Si ce soir-là, Laurent nous abandonne, il n’en reste pas moins présent dans nos esprits. Et comme l’huile sur le feu, il alimente notre fantasme. Il fait nuit mais nous ne sommes pas plongés dans le noir. Les rideaux ouverts en grand, la lumière de la rue nous baigne dans une pénombre moelleuse à laquelle nos yeux s’adaptent rapidement. Une pénombre qui estompe. Juste assez clair pour distinguer et juste assez sombre pour le masque. Le masque qui libère. Pendant que je caresse Sophie, je lui raconte une histoire à venir. Une histoire où elle est nue entre Laurent et moi. De ma main droite, j’illustre mes propos qui, je le constate, lui font de l’effet. Comme je l’ai déjà dit, je n’ai jamais connu sa chatte autrement que mouillée, mais ce soir… Une légère pression du majeur sur l’entrée de son vagin suffit pour recueillir un peu de sa cyprine que je remonte vers son clitoris, ouvrant au passage ses petites lèvres. Elle laisse échapper un soupir et ouvre un peu plus ses jambes. Je redescends mes doigts, et mon index encore sec se pose sur son ...