1. L'harmonique des corps


    Datte: 31/05/2019, Catégories: fh, fhh, jeunes, amour, journal, nostalgie, Auteur: Lok.Z, Source: Revebebe

    Dans l’épisode précédent : Je me souviens de mes premières fois avec Sophie. Des premières fois qui repoussent nos limites et nous ouvrent de nouvelles voies. Mais je sens aussi naître en moi le dilemme de n’être que son amant.
    
    J’aurais tellement voulu que ça dure. Pouvoir figer le temps. Le cristalliser pour ne vivre avec elle que ces moments fantastiques où l’univers ne se résumait plus qu’à nous deux. Le reste ne m’intéressait plus. Je me croyais arrivé, persuadé que l’amour dure toujours. L’amour comme remède, alors que sa vocation est tout autre. Je n’ai pas voulu le comprendre.
    
    Quand je suis entré aux Beaux-Arts, je venais d’un petit bled dans les Ardennes dans lequel j’avais passé mon enfance en pointillés et mon adolescence en continu. L’horizon de la ville m’ouvrait de nouvelles perspectives parmi lesquelles je me voyais partouzeur. Mon côté humaniste à fleur de peau sans doute. Hélas, je déchantais vite. Je finissais même par penser que ce n’était pas fait pour moi, et c’était vrai au fond. Sinon j’aurais choisi d’autres amis, des amis plus enclins. Mais je gardais toujours l’espoir de l’accident, du faux pas, du dérapage de fin de soirée. Après tout, nous étions étudiants aux Beaux-Arts ! et en quête de perspectives nouvelles, nous avions choisi de vivre autrement.
    
    Quand le dérapage se produisit un jour de fin d’année scolaire, je n’étais malheureusement pas au bon endroit.« Qu’à cela ne tienne !me dis-je.Si je ne vais pas à la partouze, la partouze ...
    ... viendra à moi. » Mais encore faut-il avoir dans son entourage un potentiel de partouzeurs et, encore hélas, ils n’étaient pas légion. En fait, il n’y avait que mon meilleur ami qui semblait assez ouvert à ce genre d’aventure. Il s’appelait Laurent D. et venait lui aussi des Ardennes. Nous nous sommes rencontrés au cours de notre première année et sommes vite devenus complices. Nous parlions de tout. Nous aimions passer du temps ensemble, à nous raconter au travers de nos expériences de cul ou autres. Nous étions à la fois différents et tellement proches. C’était mon premier vrai ami. Trouver des filles susceptibles, était une autre paire de manches. Nous étions un groupe de mecs qui pour la plupart, avaient déjà une petite amie hors département. Pas de chasseurs parmi nous. Et comme pour ne pas tenter le diable, nous ne parlions pas beaucoup de cul.
    
    Laurent et moi avions nos régulières, mais nous savions, pour avoir tâté, qu’aucune ne serait partante. Surtout pas la sienne ! alors que la mienne en vérité, avait été tentée une fois. Une seule fois. Mais si discrètement, que lorsque l’occasion se présenta à nous de son propre fait, nous passâmes à côté sans la saisir. Sans même nous en rendre compte. Je ne l’appris que le lendemain, alors que je la ramenais chez elle. Elle m’avoua non sans malice, qu’elle aurait aimé se retrouver entre Laurent et moi en fin de soirée, pour une séance tactile et plus si affinités. Frustrante confession. D’autant plus que l’opportunité ne se ...
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