Orage
Datte: 31/05/2019,
Catégories:
fh,
autostop,
pénétratio,
Auteur: Bertrand D, Source: Revebebe
... visage de Pierre et de sa maman, tous deux souriant.
— Avant de partir, maman voulait vous remercier pour l’attention que vous lui avez portée.
— Mais je n’ai fait que tenir mon rôle qui est de s’assurer que les malades sont bien soignés.
— J’aurais voulu vous dire moi-même ma satisfaction, mais coïncidence, jamais je n’ai pas pu vous voir dans le service lorsque je venais. Il est heureux qu’aujourd’hui je puisse vous rencontrer. J’ai tenu à vous remercier pour les soins que vous avez apportés à maman.
— Je suis très heureuse que votre séjour se soit déroulé agréablement, madame, et je vous souhaite de ne plus revenir, non pas que je ne veuille pas vous rencontrer, mais pas dans de telles circonstances. Maintenant, je vous prie de m’excuser mais mon devoir m’appelle, au revoir.
— Mademoiselle, je ne comprends pas pour quelle raison vous fuyez mon fils, car il est évident que vous l’évitez. Vous aurait-il fâché ou commis quelque indélicatesse envers vous ?
— Non, nous avons eu de très bonnes relations lors de son hospitalisation et nous avons été très heureux de faire connaissance. Mais je ne pense pas qu’il ait encore besoin de mes soins.
Elle est sortie de la chambre troublée.
Le lendemain, vers onze heures, on sonne à sa porte. Elle ouvre et se trouve face à un gros bouquet de fleurs. Elle le prend, derrière apparaît la tête de Pierre.
— Bonjour, comment allez-vous ? C’est difficile de vous trouver. J’ai téléphoné à l’hôpital, mais ils n’ont rien voulu me ...
... dire, il m’a fallu y passer aller dans le service et convaincre Gaëlle de me la donner.
— Oh, celle-là, elle ne peut pas tenir sa langue. Mais quel est le but de votre visite.
— D’abord vous remercier pour la clé. Je ne savais pas où je l’avais perdue. Cela m’a obligé à faire une copie. Mais ce que je regrettais surtout, c’était les photos, je ne les avais pas transférées, et il y avait les dernières de ma grand-mère qui m’a élevé. Et ce jour-là, j’allais à ses obsèques.
— Je n’avais pas vos coordonnées, je ne vous ai reconnu que le dernier jour de votre hospitalisation, en voyant votre montre et surtout que vous la mettiez au bras droit.
— Moi non plus, je ne vous avais pas reconnue. Depuis le temps, j’avais oublié l’épisode de la clé perdue, mais pas la merveilleuse soirée que nous avons partagée. Et puis, j’ai une deuxième raison, je vous enlève pour vous amener à un restaurant, nous aurons tout le temps de discuter. Simplement, dans l’après-midi, j’irai rendre visite à ma maman
— Mais j’ai déjà préparé mon repas !
— Eh bien, mettez-le au frigo, jetez-le, à moins que vous n’en ayez fait suffisamment pour deux.
— Il me faudrait me changer, et puis je n’aime pas la foule. Je crois que je vais m’arranger pour que mon repas soit suffisant. Vous ne risquerez pas de grossir.
Follement heureuse, elle poursuit la préparation du déjeuner, elle est tranquille, elle prépare toujours pour en avoir pour le dîner.
Ils ont déjeuné, discuté, n’ont pas fini les plats tant leur ...