Et si je t'écrivais la suite... (2)
Datte: 30/05/2019,
Catégories:
Hétéro
Auteur: Emy85, Source: Xstory
... sur ce sujet-là. Reste à savoir si le reste est vrai aussi. Je me sens rassurée pour le coup et je lui dis :
— C’est avec tout ça que tu comptes me raconter la suite de mon histoire ?
— Ah non, répond Pierre, pas du tout. Ton histoire s’écrira en direct. Le stylo qui servira à écrire ton roman sera beaucoup plus charnel et les mots s’imprimeront sur et dans une feuille plus corporelle, ton corps en l’occurrence. Quant à l’encre utilisée, elle portera le doux nom de sécrétion. D’ailleurs, j’ai la plume qui me démange en ce moment même et j’ai très envie de commencer la rédaction de ton histoire.
Tout en prononçant ces derniers mots, Pierre s’est dangereusement rapproché de moi. Il me bloque contre la table et approche son visage du mien. Il m’embrasse alors langoureusement. Sa langue vient caresser la mienne et ce baiser est d’une rare sensualité. Il s’enhardit alors et vient poser ses mains sur mes seins, par-dessus le tissu. Il les malaxe avec force, mais sans me faire mal. Il se détache de moi, puis il m’entraîne vers le canapé en me tenant par la main. Je ne sais pas encore ce qui va se passer, je suis partagée entre peur et appréhension de ce que la femme que j’étais et désir et envie de la femme que je veux être. Je suis l’auteur docilement. Arrivés près du canapé, il m’embrasse à nouveau et cette fois, il descend ses mains sur mes fesses. Un peu surprise au début, je me laisse faire encore une fois. Il me dit alors :
— Il va falloir sortir la feuille de ...
... son emballage pour que je puisse écrire dessus.
— Mais, on ne peut pas éteindre la lumière ? Je ne suis pas trop à l’aise à l’idée de me déshabiller comme ça, devant toi.
— Non, c’est impossible, comment un écrivain pourrait écrire dans le noir ? Et tu ne vas pas te déshabiller de toute façon, c’est moi qui vais le faire. Une feuille de papier n’a pas honte de ce à quoi elle ressemble, d’accord ? Quand je m’avance vers elle, c’est que je désire y déposer mes mots. Et là, j’en ai envie. Ton corps me fait envie. Ne pense pas ma belle, ne te bloque pas : laisse la plume te caresser, les mots se fondre en toi, l’encre couler, les sensations s’imprimer...
Comme toujours, je suis comme hypnotisée par son regard et subjuguée par ses mots. Il n’y a aucune violence dans ses phrases, aucun ordre réel, mais il me soumet toujours à sa volonté. Mes doutes sont comme des coups de vent qui veulent faire s’envoler ma feuille (mon corps), mais à chaque fois de ses mains (arguments) il la maintient et s’apprête enfin à écrire ses premiers mots. Il fait glisser ma veste le long de mes bras puis il la pose sur la table de séjour. Ensuite, il défait les boutons de mon chemisier un à un et me le retire en douceur. Je commence déjà à rougir. Il me caresse la joue et me fait un smack, puis dans un même élan, il descend sa bouche dans mon cou et sa main vers mon sein. Il le pétrit de la même façon que tout à l’heure, mais cette fois en plus, je sens ses doigts sur le haut de ma poitrine qui ...