1. L'abricot magique


    Datte: 23/05/2019, Catégories: fh, couple, hépilé, hsoumis, fdomine, jeu, sm, Auteur: Like a Princess, Source: Revebebe

    ... une série de pénalités comptées en heures : une heure supplémentaire pour avoir fait montre d’insolence en regardant sa Princesse dans les yeux alors qu’elle lui donne un ordre ou le tance. Deux heures pour l’avoir précédé dans la rue alors que le rôle de son serviteur est de se tenir respectueusement légèrement derrière sa maîtresse, au mieux à ses côtés lorsqu’Elle l’autorise. La liste était longue, les items disposés, sans doute volontairement, dans le plus grand désordre de telle sorte qu’il allait être particulièrement difficile de les mémoriser.
    
    — Mais je vais être gentille, dit-elle en lui tendant une petite fiche, tu pourras te rattraper en me demandant de supprimer des pénalités en échange d’amusants petits gages. Tu vois, pour neutraliser une heure de chasteté, tu peux me demander de porter pendant dix minutes les pinces à tétons que je t’ai achetées il y a deux mois, celles avec les petites billes qui se balancent lorsque tu marches. Pour deux heures au lieu d’une, tu peux choisir de les remplacer par des pinces à linge. Tu peux gagner des points en demandant le martinet. Comme le petit engin noir de la boîte à jouets est vraiment très gentil, tu ne gagneras qu’un quart d’heure par coup. Et le gain sera limité à trois heures par jour, pas plus de douze coups.
    
    Elle continua ainsi pendant quelques minutes, plaisantant sur une de ses trouvailles, s’amusant de son air décontenancé et piteux. Pour finir, elle le regarda avec un air devenu plein de mansuétude ...
    ... :
    
    — Mais je vais être très gentille. Ce soir, si tu es très sage et que tu as bien fait ton travail je te retirerai ta cage pendant une demi-heure. Tu seras sage et consciencieux ?
    — Bien sûr, dit-il enfin empli d’espoir, que dois-je faire ?
    — La salle de bain est dégoûtante, tu vas tout me récurer, je ne veux plus voir la moindre trace de noir entre les carreaux de faïence, je veux des joints parfaitement blancs
    — Et donc ma Princesse me libérera une demi-heure ? Une heure, s’il te plaît…
    — Tu veux une heure ? Tant pis pour toi ! dit-elle d’un ton sardonique, je te retirerai ta cage une heure.
    — Merci, merci infiniment Princesse !
    — Allez, file !
    
    La perspective de sa libération lui donnait des ailes, mais dans le même temps il se demandait pourquoi elle avait eu ce drôle d’air en lui accordant une heure pleine de liberté et surtout pourquoi elle avait cédé si facilement.
    
    Il se dirigea donc vers la salle de bains et commença de travailler. Pendant ce temps, elle alluma la chaîne, sélectionna sur son smartphone une de ses compilations de jazz préférée pour l’envoyer sur ses baffles qui seuls étaient capables de rendre les sons chauds et profonds de cette musique. Elle s’étendit sur le canapé, souriant enfin après le sérieux et la concentration dont elle avait dû faire montre pour le mater au cours des dernières heures. Mais pour le mater, elle l’avait maté, il ne bronchait pas vraiment tout à l’heure lorsqu’il se tenait debout devant elle, tout penaud de se retrouver ...
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