1. L'abricot magique


    Datte: 23/05/2019, Catégories: fh, couple, hépilé, hsoumis, fdomine, jeu, sm, Auteur: Like a Princess, Source: Revebebe

    Étendue sur le canapé en cuir fauve du salon, la tête sur l’accoudoir calée par un coussin en tissu de soie sauvage rouge brique, ses longues jambes étendues parfaitement droites, moulées de noir par son jeanslim fit, ses bras croisés sur son visage pour atténuer la lumière et se concentrer, elle réfléchissait.
    
    Cela faisait quelque temps qu’il la suppliait de se faire faire une épilation intégrale, beaucoup trop de temps à son goût, elle en avait assez de ses demandes prodiguées avec des yeux de cocker, lui promettant qu’en échange, il ferait tout ce qu’elle voudrait, qu’il serait dévolu à son seul plaisir.
    
    Elle s’en fichait, si elle voulait dominer et obtenir tout ce qu’elle voulait de lui, elle avait le Jeu, avec un J majuscule. Par convention entre eux, il suffisait qu’elle prononce d’un ton ferme « Maintenant » pour qu’il soit son gentil petit esclave dévoué à sa seule jouissance tout le temps du Jeu. Et pour garantir le contrat, elle lui enfermait son petit oiseau dans une cage dont la clef, le temps du Jeu durant, ornait son cou, glissée dans le sillon de ses seins. Au-delà d’être l’instrument matériel qui seul pouvait libérer l’oiseau, c’était aussi le symbole de son pouvoir – il n’y avait qu’à observer quel regard de chien battu il portait sur le petit bijou de métal, surtout lorsqu’elle jouait ostensiblement avec lui en plein milieu d’un repas au restaurant ou dans les transports en commun. Le Jeu ne s’arrêtait que lorsqu’elle décidait de le libérer pour le ...
    ... laisser jouir, en général une douzaine d’heures ou un jour entier après le début de l’enfermement.
    
    Tous deux tiraient un grand plaisir de ce scénario qu’ils avaient mis progressivement au point après plus de vingt ans de mariage pour renouveler leurs ébats et échapper à la baise papa-maman du samedi soir qui finit par scléroser le couple le plus aimant. Elle appréciait ces jeux au cours desquels elle prenait violemment du plaisir. D’abord lors des séances de préliminaires merveilleuses qu’elle pouvait obtenir de lui, la plupart de temps suivis par des cunnilingus qui la faisaient grimper au rideau, motivé qu’il était de la satisfaire au mieux pour l’amener à le délivrer le plus tôt possible. Et puis enfin, lorsqu’elle retirait la cage de l’oiseau et que celui-ci se déployait alors sans entrave, lui permettant de s’asseoir sur lui pour avaler goulûment, dans sa chatte dégoulinante de désir, le sexe palpitant qu’elle avait le sentiment de pilonner – comme si c’était elle qui pénétrait – jusqu’à ce qu’il explose entre ses cuisses et qu’elle se laisse aller, par de grands cris libératoires, à ce frisson magique qui venait en point d’orgue à de longues heures d’excitation continûment croissante.
    
    Lui appréciait d’être livré à ses fantaisies en lâchant totalement prise, autant qu’elle appréciait de mener la danse et de diriger le scénario. La petite cage de plastique transparent qui enfermait son sexe se rappelait à lui sans cesse, dans l’appartement comme dehors, de jour comme ...
«1234...11»