Une paire de bottes en cuir... au débotté - Histoires de Sexe

Une paire de bottes en cuir... au débotté

... sans voiles ! Et Bernard, assis derrière le vendeur, qui ne perdait rien de la scène ! N’est-ce pas, mon chéri ?
— Je ne puis que confirmer. Ce fut un grand moment. Vous devriez essayer. Vous verrez combien cette situation peut être à la fois cocasse, drôle et sensuelle.

Je comprends maintenant pourquoi Bernard m’avait invité à féliciter Christiane pour sa paire de bottes. Mais arriverai-je à convaincre ma prude Hélène de tenter la même aventure ?

Le reste de la soirée se passe de la façon la plus amicale. La table est toujours excellente et la cave abrite toujours de grands vins et champagnes.

En prenant congé de nos hôtes, Bernard ne peut s’empêcher de glisser :

— Chère Hélène, j’espère que la prochaine fois que nous nous rencontrerons, nous pourrons vous féliciter pour vos nouvelles bottes.

À notre retour, nous faisons l’amour de façon plus sensuelle qu’à l’habitude. L’effet des bons vins qui ont agrémenté notre dîner…

Tout en caressant gentiment l’intimité d’Hélène, je lui glisse :

— Ma chérie, je sais que tu as envie d’une nouvelle paire de bottes. Nous pourrions faire cette acquisition ce samedi après-midi. Mais, bien entendu, sans petite culotte…

Et je ne lui laisse pas le temps de répondre, reprenant allègrement nos ébats amoureux.

Mon audace perturbe ma nuit et j’avoue avoir quelques difficultés à trouver le sommeil.

Le samedi après-midi arrive néanmoins très vite. Soleil printanier. Les évènements sont avec nous… Hélène s’est ...

... habillée simplement : chemisier blanc, jupe noire droite et bas noirs de qualité.

— Je te trouve très belle. La tenue idéale pour aller acheter la paire de bottes compatible avec ta tenue. J’espère que tu m’as fait mon petit plaisir et que tu ne portes pas de culotte…

En guise de réponse, j’ai droit à un sourire complice et un gros bisou sur la bouche.

Nous voici devant la vitrine du magasin. Plusieurs paires de bottesmade in Italy sont exposées.

— Tu devrais trouver notre bonheur. Si nous entrions…

Hélène a soudain un petit mouvement de recul. Aussi, je la prends par le bras et nous entrons de concert. Une vendeuse nous accueille : voilà qui n’était pas prévu dans le scénario, mais, bizarrement, Hélène semble rassurée.

— En quoi puis-je vous être utile ?
— Je suis à la recherche d’une paire de bottes noires à porter avec cet ensemble, arrive à balbutier Hélène.
— Avez-vous repéré quelque chose en vitrine ?
— Oui, les bottes avec un motif sur le côté. Les avez-vous en pointure trente-huit ?
— Mais certainement. Assoyez-vous. J’arrive.

Hélène s’assoit sur une chaise, jambes serrées, et je lui fais face. Elle s’est déchaussée lorsque la vendeuse revient de la réserve avec plusieurs boîtes.

Que dire de la vendeuse ? Elle doit avoir environ trente-cinq ans. Blonde, quelques rondeurs sympathiques, un regard doux, agrémenté de lèvres pulpeuses relevées par un rouge à lèvres assez discret. Je sens son parfum, enivrant, certainement de classe.

Elle tente ...