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Instants furtifs (1)
Datte: 21/05/2019, Catégories: Gay Auteur: Emil, Source: Xstory
Voilà bien longtemps que la tentation d’être désiré par un (des) homme(s) me poursuit et alimente mes fantasmes. J’ai rodé autour des endroits de rendez-vous gay sans jamais vaincre vraiment ma peur. Il aura fallu ce bel été caniculaire pour que le soleil écrasant me pousse enfin vers la plage naturiste et son lieu de drague tout proche. Je passe quelques jours à ne rien faire d’autre qu’à unifier mon bronzage « randonnée » cultivé pendant une courte période montagnarde. Je me sens bientôt attiré vers cette fraîche pinède animée en haut de la dune. J’y suis à peine allongé, armé d’un peu de lecture et exclusivement vêtu de mes lunettes, que les nombreux mouvements de corps dénudés captent toute mon attention. Je dépose mon roman et me laisse absorber par la contemplation des « marcheurs ». Ces corps bronzés, nus sans être indécents, me fascinent et m’attirent. Je commence à adopter une position explicitement disponible en m’exhibant sans retenue. Chaque mouvement est l’occasion de montrer les quelques bouts de peau encore cachés (pile succède à face, face à pile). Je me surprends à trouver l’occasion d’écarter mes jambes plus qu’il ne faut, de modifier la disposition de ma serviette à quatre pattes, le cul érigé, en appui sur mes genoux et mes coudes. Un frais souffle de vent de mer choisit ce moment pour caresser la raie de mes fesses. Quelques passants explicitement « en chasse » insinuent dans ma tête des idées grivoises et mon sexe demi dressé m’embarrasse. ...
... L’inaction me pèse et je commence à arpenter comme tout le monde les étroits chemins sablonneux entre les pins. Je m’arrête face à l’un ou l’autre, caresse parfois mon sexe ou mon sein en guise d’entrée en matière avec ceux qui me plaisent. Je suis assez éclectique dans mes choix. La petite taille de l’un, le très beau phallus de l’autre, le bronzage caramel du troisième m’attirent. Je n’ai aucun tabou sauf pour les expressions du visage trop dures qui me rebutent. Je ne suis nullement gêné par la maigreur ni par l’obésité à la condition que j’y perçoive une certaine harmonie. Après un nombre important de « râteaux » je m’installe bien en vue sur un petit promontoire, assis sur une grosse branche morte judicieusement placée à hauteur de siège entre deux fourches de chênes verts. Je prends la pose pour mettre en valeur mes attributs et j’attends. Au bout de quelques minutes un très bel homme à la stature imposante et au bronzage parfait s’arrête près de moi et me salue. Fébrile et ravi de son intérêt, je ne me complique pas en de vains palabres, saisis de sa superbe queue et la branle avec vigueur. Elle est d’une belle taille, droite et régulière, avec un prépuce qui couvre tout juste le gland. Je ne sais si c’est son allure générale plus que plaisante qui m’attire ou cette fascinante bite à demi érigée. Au bout de quelques minutes je ne vois plus qu’elle et l’usage que j’ambitionne d’en faire me fait monter le rouge aux joues. Mon cœur bat la chamade tandis que mon sexe et mon cul ...