1. COLLECTION HISTOIRE COURTE. Mon amant conducteur poids lourd (1/1)


    Datte: 21/05/2019, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: CHRIS71, Source: Hds

    ... je le connais, je l’ai quitté depuis bien trop longtemps et le point B, chez Josy, à 5 kilomètres à droite, me semble inaccessible.
    
    Je descends et je fais le tour de la voiture, le sigle de cette grande marque allemande me fait vomir, je lui donne un grand coup de pied pour me venger et je tombe les fesses dans une mare d’eau.
    
    Jusqu’à ma culotte en dentelle que je mouille, un coup d'œil sur la route, je relève ma jupe et je l’ôte, une envie de faire pipi me prend, je me place derrière.
    
    J’essaye d’ouvrir mes deux portières pour me cacher à la vue des voitures, la carte servant à démarrer, que le livreur nous a donné pour cette saloperie de bagnole est insérée à l’intérieur et les portes sont hermétiquement fermées.
    
    Je me baisse augmentant rapidement le niveau de la flaque commençant à ruisseler.
    
    • La pute, combien me prends-tu pour me sucer ?
    
    Mon regard en dit long sur ma pensée, j’aurais un couteau, je l’étriperais, une demi-heure et je dois ne plus ressembler à rien, je suis gelée, une voiture arrive côté opposé, il doit me voir, car sans mettre son clignotant il traverse les voies.
    
    • Merde, j’ai cru que c’était Jeanine.
    
    Je me baisse pour lui parler par la vitre qu’il a ouverte, il joue avec son sexe, il semblerait qu’il n’y ait que des obsédés sur ma route, il redémarre et reprend sa direction prenant le même risque que pour venir me voir et que je vois sa verge.
    
    Au loin, je vois arriver un poids lourd, Pierre où es-tu, il faut le faire ...
    ... verbaliser, c’est ce que je me dis une fraction de seconde, mais je vois son clignotant briller dans la nuit tombante, c’est fichu pour aller chez Josy, le thé doit être froid.
    
    Je pensais qu’il se garerait près de moi, mais il passe son chemin me regardant comme si j’étais ce que les autres ont carrément pensé de moi, il stoppe son gros cul à plus de 50 mètres de moi.
    
    Je le vois prendre son téléphone, chouette, il appelle des secours, je vais être dépanné, cela fait dix minutes et rien ne se passe, je finis par m’approcher, il baisse sa vitre.
    
    • Que voulez-vous petite dame ?
    
    Il a mis un bras à sa portière malgré la pluie, son bras est aussi gros que mes cuisses, plutôt mes mollets, car je fais de l’Aquagym et je cours sur tapis à la piscine de notre ville, je suis impressionné, Pierre a des bras comme des allumettes.
    
    Pour compléter le personnage, deux points me rendent toute chose, sa moustache digne des coureurs du tour au début de cette épreuve que j’ai vu un jour où je fainéantais devant ma télé.
    
    Point d’orge ses poils qui sortent de son marcel, mon mari étant imberbe de ces endroits-là, tous juste un léger duvet au-dessus de sa lèvre supérieure, qu’il rase pendant une demi-heure chaque matin, il faut toujours qu’il soit brillant comme un sou neuf pour quitter la maison.
    
    • Excusez, Madame, j’ai cru que vous étiez la remplaçante de Janine, elle n’est plus là les lundis.
    
    • Une voiture s'est arrêtée et l’homme m’a parlé de Jeanine, elle est peut-être malade ...
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