1. COLLECTION HISTOIRE COURTE. Mon amant conducteur poids lourd (1/1)


    Datte: 21/05/2019, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: CHRIS71, Source: Hds

    C’est bien la veine, une voiture de moins de 10 000 kilomètres, je suis sur une petite route me rendant chez mon amie Josy quand le moteur se met à faire un drôle de bruit.
    
    Heureusement, un ancien parking d’un restaurant poids lourd fermé suite à l’interdiction à ces gros camions de la prendre pour la quiétude des habitants de certains hameaux.
    
    Il est vrai qu’une moyenne de 3 000 camions les traversait, depuis deux ans que mon mari a fait prendre cette décision au Conseil Départemental, nous dormons mieux, mais tous les commerces fermes les uns après les autres.
    
    Nous dormons mieux, je dis bien nous dormons mieux, car nous avons une propriété dans l’un d’eux.
    
    En France, faire prendre des décisions permettant d’avoir un avantage personnel est notre sport national, je dois dire que là, Pierre a fait fort.
    
    Vous avez dit et les courses pour moi, foutaise, j’ai une femme de ménage, excusez, une technicienne de surface, elle nous approvisionne quand elle vient avec son vélo, elle habite à 8 kilomètres près d’un super-market comme l’on dit au lieu de supermarché nouvellement ouvert au début de cette route de 20 kilomètres.
    
    Je m’arrête et j’attends, la carte intégrée de mon nouveau modèle va prévenir le concessionnaire de ma voiture, que Christine a besoin de la présence d’un technicien sur place.
    
    J’ignore comment cela fonctionne, la seule chose que je sais, c’est que lorsque Pierre a reçu le vendeur dans notre salle à manger, lisant 50 nuances de Grey, roman ...
    ... érotique qui me chamboulait légèrement.
    
    Pierre très pris, souvent absent, oublie régulière d’honorer son épouse, pour parler comme ma maman m’a appris à le faire, tout en nuances, c’est le cas de le dire, alors que je devrais penser et le dire bien différemment.
    
    Dans mon canapé, mollement allongé, le dos bien calé, c’est à d’autres horizons que je pensais, mais une nouvelle fois mon éducation me rattrapant, je m’arrête là.
    
    Et puis merde, lâchons les chevaux à trente-cinq ans, j’ai envie qu’il me baise, quitte à ce qu’il me flagelle comme Anastasia accepte que Christian le fasse dans mon livre, mais j’ai bien entendu que si nous achetons ce modèle, tout électronique, je n’aurais jamais d’emmerde.
    
    Pardon, je dois me reprendre, mais cela fait plus d’une heure que je poirote, des centaines de voitures passes, aucun poids lourd, l’amende les dissuadant de l’emprunter.
    
    Ces putains de voitures, excusez, je me suis lâchée, on a le droit de s’énerver, ces putains de voitures, aucune ne s’arrête, il faut faire quelque chose, trouver du réseau là où je suis, je ne capte pas, c’est vrai, un relai télécom aurait dû être mis en place et mis en service pour retirer notre zone blanche, mais l’arrêt des camions a fait abandonner le projet.
    
    Pour tout arranger, il se met à pleuvoir, c’est vrai, qui pense que je suis en panne, il faut que je relève le capot du moteur, où est-il, avant arrière.
    
    Moi, les voitures, elles me servent pour aller d’un point A à un point B, mon point A, ...
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