Première nuit avec Carmen
Datte: 20/05/2019,
Catégories:
fh,
fplusag,
jeunes,
voisins,
nympho,
groscul,
hépilé,
hsoumis,
contrainte,
Voyeur / Exhib / Nudisme
noculotte,
strip,
BDSM / Fétichisme
Oral
nopéné,
jeu,
sm,
attache,
gifle,
init,
Auteur: Carmen Pagnotti, Source: Revebebe
... minute venait de s’écouler.
Je n’avais aucun doute quant à mon intention de retourner voir Carmen, néanmoins, je soulevais quelques légères réticences. Dans le flou de ma pensée s’étiolaient divagations contradictoires et tergiversations schizophrènes.
Car ma voisine était une quadragénaire séduisante, au charme indéniable, nul ne pouvait le contredire sans malhonnêteté. Toutefois, face à notre flagrante différence d’âge, je ne réussissais pas à faire fi de la controverse à laquelle j’aurais été sujet en entretenant pareille relation. Qui plus est, je craignais cette dernière, nourrie par je ne sais quel complexe malsain, emprunts d’Œdipe ou de Pygmalion. Des deux, sans doute.
Inhibé par la vergogne et la bien-pensance, je n’en étais pas pour le moins soumis à une sorte de penchant, enclin au plus vilain des défauts.
—« Et la curiosité tua le chat »…
M’exprimant à voix haute, je m’étais difficilement levé du plumard, alourdi par le stress d’une boule au ventre. Sans ne plus trop m’attarder en élucubrations ou expectatives, j’avais fait un dernier brin de toilette pour au final, comble de la coquetterie, avoir plusieurs minutes de retard.
Devant la porte de Carmen, avec la gestuelle d’une caricature de sitcom, je vérifiai mon haleine et me recoiffai brièvement, examinai les plis de mes atours une dernière fois, puis me décidai enfin à frapper.
Un « c’est ouvert, entre ! » acheva mon interminable sursis, j’étais enfin de retour chez elle. Je n’avais ...
... donc plus le choix que d’aller à sa rencontre, l’affaire était réglée. C’était comme une petite délivrance.
Elle surgit au bout du couloir, resplendissante et voluptueuse, sortant de ce qui devait être sa chambre à coucher. Puis elle disparut aussitôt dans le salon, sans que je ne puisse convenablement la saluer ou simplement juger de l’élégante autorité de sa nouvelle tenue un peu plus longuement.
Je me sentais déjà fiévreux et en proie à de violentes bouffées d’adrénaline alors que je refermai la porte.
Dans sa fugace apparition, j’eus le temps de remarquer que Carmen portait toujours le même chemisier qu’auparavant, mais qu’elle en avait cependant retiré sa sinueuse et lourde broche émaillée. Elle avait également troqué son pantalon noir contre une étroite jupe en cuir qui lui tombait au niveau des genoux. Et dans le faible espace qui les séparait de sa paire de bottines à talons hauts, la vue de sombres bas résille m’avait alors subitement empourpré.
Maquillée différemment pour l’occasion, ses cils et paupières lui donnaient une apparence étrangement féline et dominatrice. Elle s’était lâché les cheveux qui lui tombaient à présent en cascade le long de son cou ; une grande première à ma connaissance, moi qui étais habitué à un immuable chignon sous des allures despotiques.
Tous ces affriolants artifices m’étaient-ils donc destinés ? En presque trois mois de cohabitation, je ne l’avais jamais vue aussi sophistiquée et rebelle à la fois. J’en tremblais ...