1. Une drôle de pute


    Datte: 19/05/2019, Catégories: fh, boitenuit, Oral pénétratio, Auteur: Bertrand D, Source: Revebebe

    ... fleurs.
    
    Pendant qu’elle dispose le bouquet, on frappe à la porte de la chambre.
    
    — Entrez, dit Tania. Ah, c’est toi Alain, comment vas-tu ?
    — C’est à moi de te le demander, c’est toi et ton bébé que je viens voir.
    — Je vais très bien et le petit aussi.
    — Tiens, je ne t’ai pas apporté de fleurs, mais je crois me souvenir que tu aimais les chocolats, tu me liquidais les miens.
    — Oh merci, là, vraiment tu me fais plaisir. Alors comment ça marche au boulot ?
    — Très bien, Kevin a dû te le dire.
    — Oui, mais il m’a dit aussi qu’avec Béatrice vous étiez en froid.
    — Non, on ne se connaît pas.
    — Ne te moque pas de moi, tu oublies que je l’ai embauchée sur ta demande, pour te faire plaisir. Je croyais que c’était ma remplaçante, côté cul, mais on me dit que ce n’est pas le cas. Allez, tu peux bien me dire ce qu’il y a, tu me dois bien ça.
    — Oui, mais… mais jure-moi que tu ne le diras à personne.
    — Je ne parlerai pas.
    — Eh bien, Béatrice, je l’ai draguée au Dragon bleu, comme toi. Mais je te jure, elle m’a fait un effet formidable. Le premier soir, je n’ai dansé qu’avec elle. À un moment, un autre l’a invitée et je suis allé au bar. Georges, tu te souviens de lui ?
    — Oui, il a couché avec toutes les filles, même moi.
    — Oui, je sais. Georges m’a vu arriver en souriant. Mais il m’a dit qu’il n’avait pas couché avec elle, qu’il ne payait pas pour une fille.
    
    Et Alain raconte ses déboires, lui dit qu’il ne comprend pas. D’autant que son mec vient souvent l’attendre le ...
    ... soir à la sortie du boulot.
    
    — Aussi je ne vais pas risquer un esclandre qui pourrait lui porter tort. Je dois t’avouer que je l’aime comme un fou. Alors, je ne sais pas quoi faire.
    — Tu verras, tout s’arrangera avec le temps, lui dit Tania.
    — Espérons-le.
    
    Ils ont discuté un moment, admiré le bébé. Mais Alain n’est pas à l’aise dans un hôpital. Aussi, après quelques minutes :
    
    — Bon, je te quitte, je reviendrai peut-être demain.
    — Au revoir Alain.
    
    À peine Alain est-il sorti que Tania dit :
    
    — Ça y est, tu peux venir, il est parti.
    
    Mais rien ne bouge, à croire que Béatrice s’est enfuie par la lucarne.
    
    — Allez, viens me raconter ta version de l’histoire.
    
    La porte s’ouvre, Béatrice entre le visage tout maculé par le rimmel qui a coulé.
    
    — Va d’abord te nettoyer un peu.
    
    Quand elle revient, elle est très malheureuse.
    
    — Au Dragon bleu, quand j’ai vu Alain la première fois, j’ai été… emballée. Beau comme un dieu, souriant, gentil, enfin tu le sais aussi bien que moi puisque je viens d’apprendre que vous étiez ensemble. Il est venu m’inviter à danser et c’était merveilleux. J’étais bien entre ses bras, j’étais prête à le suivre s’il me le demandait.
    — Mais Alain voyait ton mec qui te surveillait.
    — Ce mec, c’est mon frère. Il veille sur moi. Notre père a été nommé à Paris, avec un avancement intéressant. Mes parents nous ont laissés ici à condition que Bernard s’occupe de moi. Et ils peuvent être tranquilles, personne ne me touche. Je lui ai tout dit, ...