1. Une drôle de pute


    Datte: 19/05/2019, Catégories: fh, boitenuit, Oral pénétratio, Auteur: Bertrand D, Source: Revebebe

    ... se relever et l’amène jusqu’à la salle de bain. Béatrice prend la main d’Alain et l’entraîne vers la salle de séjour, laissant l’homme tout seul.
    
    — Qu’est-ce que vous venez faire chez moi ?
    — On venait t’expliquer notre attitude.
    — M’expliquer quoi ? Tu es partie en me traitant de salaud, ton mec m’a frappé par surprise, je ne vois pas pourquoi.
    — Et toi, tu m’as baisée, puis payée comme une pute.
    — Mais je t’ai donné ce que tu demandes pour une prestation. Tu as refusé le pognon et ton mec est venu me casser la gueule parce que je n’avais pas payé. Et maintenant tu viens m’expliquer quoi ?
    — Mon mec, comme tu dis, c’est mon frère.
    — C’est encore pire, mettre sa sœur sur le trottoir !
    — Mais je ne suis pas une pute ! C’est Georges qui t’a dit ça ! Mais…
    — Attend, Tania a parlé ! Toutes les femmes sont des salopes, moi qui avais confiance en elle ! Je suis vraiment le roi des cons !
    — Elle t’avait promis de ne pas parler, elle n’a rien dit. Mais quand tu es venu, j’étais dans la salle de bain en train d’arranger les fleurs que j’avais apportées. J’ai tout entendu. Tania t’a juré de ne rien ...
    ... dire, parce qu’elle savait que j’entendais tout, elle pouvait te promettre son silence sans se parjurer.
    — Oui, alors tu sais tout, mais moi je n’y comprends rien.
    
    Alors Béatrice raconte toute l’histoire, le malentendu qui en a résulté. Tous deux parlent longtemps.
    
    Une toux discrète attire leur attention. Bernard, un peu pâle, adossé au mur les regarde en souriant.
    
    — J’ai encore fait une connerie. Ça fait deux fois que je ne veux pas écouter ma sœur. La première fois c’est la colère qui m’a conduit, la deuxième fois, c’est pour faire la paix. À chaque fois, ça fait des dégâts. Mais je vois que vous n’avez plus besoin de moi, je m’en vais.
    
    Alain s’est levé, est allé le prendre par les épaules et l’a fait asseoir.
    
    — Excuse-moi, je t’ai pris pour un salaud, tout ça c’est la faute de Georges.
    — Non, reprend Bernard, c’est moi qui ai dit à Béatrice de lui demander de l’argent pour s’en débarrasser. Mais je n’en avais pas prévu les conséquences.
    
    Ils ont mangé ensemble, tous les trois heureux. Puis Bernard les a quittés, sans même que les deux amoureux s’en aperçoivent, ils étaient trop occupés. 
«12...891011»