Angela 3 - Histoires de Sexe

Angela 3

... qu’elle autre allait au Marché. Pour monter, elles subissaient un entrainement d’un mois, qui leur apprenait à bien se tenir et tout ce qu’il fallait pour en faire des putes de luxe. Encore plus prisées que celles du Marché.

Il revint au présent quand ils arrivèrent devant la lourde porte de bois du sous-sol. Il la poussa sans effort et laissa passer Liv avant de refermer et de s’engager dans le large couloir. De part et d’autre de celui-ci se trouvaient de nombreuses portes de bois. Derrière chacune d’elles, une chambre de jeux. Toutes possédaient de longues parois vitrées qui permettaient à des personnes extérieures de voir ce qu’il se passait à l’intérieur, avec toutefois la possibilité de tirer des rideaux pour rester dans l’intimité.

Il y avait plusieurs ‘‘décors’’, comme une salle de classe, un bureau de patron, une chambre… Mais également des pièces avec des outils un peu moins conventionnel. Des salles de BDSM, qui pour les non-initiés ressemblaient à des salles de tortures.

Pas toutes les filles ne pouvaient être emmenées ici. Il leur fallait un entrainement spécial. Et puis il ne fallait pas qu’elles aient toutes le corps couvert de cicatrices et de marques.

Ses pièces se trouvaient tout au fond du sous-sol ...

... et étaient souvent prise, même si leur entrée était très contrôlée. Quelqu’un à qui l’art de frapper était inconnu était toujours accompagné de quelqu’un d’expérimenté. Lee et le patron avaient instauré cette règle quand une des putes c’était faite tuer par un novice.

Fort heureusement pour Liv, Vaughn n’était pas novice. Elle alla d’elle-même jusqu’au fond, sachant pertinemment qu’il ne venait pas ici pour jouer dans les premières salles. Il voyait à sa démarche qu’elle n’était toujours pas rassurer.

Ils entrèrent dans l’une des pièces et il ferma la porte à clé avant de tirer le rideau. Il ne souhaitait pas de public aujourd’hui. Sans qu’il n’ai à lui dire quoi que ce soit, Liv se déshabilla et mit ses affaires sur une petite table à côté de la porte, prévue à cet effet.

Nue face à lui, elle tremblait légèrement. La longue estafilade qui lui barrait le ventre n’était toujours pas cicatrisée.

«Je ne suis pas en colère aujourd’hui.»

Dit-il.

Elle hocha la tête mais ne sembla pas pour autant rassurée. Il vit qu’elle allait cacher la marque avec son bras, puis elle se ravisa. Lee était passé par là. Il désigna la croix de Saint André sur le mur en face de la porte et elle alla docilement s’y mettre en face, dos à lui.