Burnes out - Histoires de Sexe

Burnes out

... aventure. Tu me vois sonner un soir « Salut, je viens réaliser ta punition ! Va chercher Aude, que je la saute pendant que tu décris nos ébats dans le détail et en ligne sur la toile » ?
— Pas des ébats, juste une petite gâterie. De toute façon, c’est ça ou je le jette. C’est toi qui décides…
— Mais c’est délirant, je ne peux pas lui faire ça ! En plus, c’est pas mon problème. Si tu veux mettre ton couple définitivement en danger, fais-le, mais ne me demande pas d’exploser notre amitié !
— Il est d’accord. J’ai même la vague impression que ça l’excite. Tant que je ne ramène pas un inconnu, comme la nénette de sa dernière nouvelle.
— Et c’est quand, ton délire ?
— À ta convenance. Mais sois en forme, je veux pouvoir savourer ma vengeance. Longuement. Si tu savais comme je suis impatiente ! Tu veux que je te raconte…
— Arrête maintenant, je ne me sens pas bien du tout dans cette aventure.
— Alors viens tout de suite, si ça peut te soulager. Il est là et je me sens franchement d’humeur.
— Tant qu’à faire autant boire le calice sur-le-champ. OK, j’arrive. Mais tu me jures qu’il est d’accord ?
— T’affole pas, il est plus que d’accord. Je crois même qu’il en rêvait secrètement depuis des siècles.

Elle éclate d’un rire laissant supposer que le pire était encore à venir… ou le meilleur, si Bruno est réellement consentant.

Une heure plus tard, je me présente au portail de leur maison. C’est lui qui m’accueille, un large sourire aux lèvres. Je me sens soulagé, même ...

... si la situation me paraît des plus étranges.

— Tu viens jouer mon gage ?
— Sincèrement, on va où, là…
— Te bile pas ! Si tu es partant, laisse rouler. C’est peut-être barge, mais l’idée me plaît. De toute façon tu m’as sauvé la mise et tu es arrivé à calmer Aude. On se retrouve peu à peu sur la même longueur d’onde. Relax, et fais-lui du bien, c’est tout ce que je veux pour elle… et un peu pour mon vieux copain, dit-il en accompagnant sa tirade d’une claque virile sur l’épaule.

On entre. Aude vient au-devant de nous habillée d’une longue robe ample, presque transparente. Le balancement naturel de ses seins lourds laisse supposer qu’elle est nue sous le vêtement. De toute évidence, elle n’a pas l’intention de perdre de temps.

Elle m’embrasse gentiment, puis entoure ma taille de son bras et me guide vers le salon. Tout semble prêt pour le jeu qu’elle veut s’offrir. Lumière tamisée, musique d’ambiance, Jurançon bien frais pour détendre l’atmosphère.

On boit d’abord un verre en échangeant quelques banalités, puis elle vient tout près de moi et pose sa tête contre mon torse, pendant que Bruno s’assied au bar sur lequel est posé son ordinateur.

— Ouah, ça cogne dur, là-dedans ! T’as peur de moi ou quoi ?
— Surtout peur de faire une grosse connerie…
— Arrête de gamberger et laisse-toi faire !

Joignant le geste à la parole, elle me pousse dans le grand sofa derrière moi. Puis revenant au centre de la pièce, sous la lumière d’un spot, elle commence à danser ...