1. Le minou de la voisine


    Datte: 16/05/2019, Catégories: fh, voisins, douche, noculotte, Oral aliments, zoo, Humour Auteur: Radagast, Source: Revebebe

    ... rouvrant la porte aussitôt.
    — Mémé…
    
    V’là qu’elle me prend pour sa grand-mère…
    
    — Merci. Pourriez-vous téléphoner à un serrurier pour me dépanner ? murmure-t-elle, des sanglots plein la voix.
    — Un serrurier ? À presque neuf heures un vendredi soir, ça va vous coûter la peau des… bras.
    — Mais qu’est-ce que je peux faire ?
    — Le mieux est d’aller à l’hôtel et attendre lundi matin, ça vous reviendra moins cher.
    
    À ce moment-là, je réalise ma connerie.
    
    — C’est vrai que dans cette tenue vous n’irez pas loin…
    
    Elle se tord les mains. La mousse qui la recouvre commence à disparaître ; je vois même un téton poindre.
    
    — Bon, voilà ce qu’on va faire : vous allez vous rincer, vous sécher, dis-je en lui indiquant la salle de bain. À côté il y a une penderie ; vous y trouverez des tee-shirts. On verra après.
    — Merci, Monsieur.
    
    Elle part vers la douche, non sans que je contemple son appétissant joufflu dépourvu de mousse. Me voilà bien avec cette réfugiée sur les bras !
    
    J’en suis là de mes réflexions quand l’interphone zonzonne. Je déverrouille la porte d’entrée par réflexe. Emma… je l’avais oubliée, avec l’autre énergumène. Et là ça dérape, ça part sévèrement en couille.
    
    ~~oOo~~
    
    Je sors de la salle de bain vêtue d’un maillot floqué du nom deKarabatic, personnage dont je ne sais rien du tout, même pas le sport qu’il pratique.
    
    — Vous préférez que je porte celui-là ou celui-ci ? dis-je en tendant un tee-shirt où est sérigraphiéIl m’arrive de m’endormir en ...
    ... sursaut.
    
    Celui que je porte me semble mieux, il est plus long…
    
    Je ne peux tomber plus mal : j’arrive au moment où il ouvre la porte à une jolie brune. Elle me voit, les cheveux humides et presque nue, et sans hésiter lui balance une mandale de derrière les fagots.
    
    — Sale type ! Pervers !
    — Mais, euh… pleurniche-t-il en se frottant la joue alors qu’elle s’en va.
    
    Je le laisse refermer la porte et lui avoue, penaude :
    
    — Je crains que ce ne soit de ma faute ; je vous ai pourri votre soirée.
    — Comme emmerdeuse, vous vous posez là en effet ! Vous n’arrêtez pas de me faire suer avec le bruit que, paraît-il, je fais, et maintenant vous me foutez en l’air mes rencards.
    
    Je le laisse ruminer quelques instants. Je regarde autour de moi et je découvre un attirail étonnant ; la moitié des trucs que je vois me sont inconnus.
    
    — Si vous voulez, je vais à l’hôtel.
    — Pffuit, dans cette tenue… En plus, vous n’avez pas un rond ! Restez ici ; votre soirée est aussi merdique que la mienne.
    
    Il se frotte la joue en disant cela ; je repère les marques de doigts sur sa peau : elle n’y a pas été de main morte, la brunette ! Pour une fois qu’il ne portait pas son sempiternel tee-shirt et faisait un effort vestimentaire, il se prend un râteau.
    
    — J’ai préparé un repas pour deux, alors vous ou l’autre ça ne change pas. Emmerdeuse pour emmerdeuse, je perds pas au change.
    — Encore désolée…
    — Ne le soyez pas trop : elle aurait pu me demander des explications au lieu d’avoiner de ...
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