Hadès
Datte: 15/05/2019,
Catégories:
fh,
préservati,
pénétratio,
hfisté,
attache,
Humour
policier,
aventure,
Auteur: Radagast, Source: Revebebe
... doit bien avoir des renseignements sur lui, merde !
— Aucun. Nul ne sait quel âge il peut avoir, ni sa nationalité, bien qu’on le dise Européen. Je vous dis, c’est une légende.
— Mais une légende bien vivante et redoutable…
Le député s’énerva :
— Ce n’est qu’un homme, seul, pourchassé, avec une femme recherchée, contre un gang sanguinaire et la police française, tout de même.
C’est tout juste si ne résonnait pas La Marseillaise.
— Il a éradiqué, effacé… non, plutôt rayé de la surface terrestre un clan yakuza ; alors, un troupeau de Mexicains…
— Bon, alors, à votre avis, que va-t-il se passer maintenant ?
Le préfet laissa passer un temps.
— Hadès contre Martinez… La troisième guerre mondiale.
Le ministre sourit de ce qu’il croyait un trait d’esprit, mais devant la mine terrorisée des trois flics, il ravala sa réplique humoristique.
— Bon. Alors, Messieurs, pas un mot de tout ceci à notre ami… basané. La presse ?
— Les journalistes se sont émus de cette soudaine activité policière ; nous leur avons déclaré qu’une femme de nos services avait fait évader un petit truand. Une sordide histoire de cœur et de cul, expliqua son chef de cabinet.
— Bien, Jean-Eudes. Maintenant, s’ils peuvent s’entretuer, ça nous débarrassera. Et surtout, lorsque cette histoire sera finie, qu’ils se seront neutralisés, nettoyez tout ce merdier ; effacez les preuves.
— Bien, Monsieur, dirent les policiers.
— À votre avis, qui va détruire l’autre ? interrogea le député.
— ...
... Je parie sur le nombre ; sur le Mexicain, proposa le directeur de cabinet du Garde des Sceaux.
Le préfet fit une moue dubitative.
— Une bande de mercenaires qui n’affrontent le plus souvent que des femmes sans défense, contre une femelle qui protège son petit et une espèce de fauve, de machine à tuer : je crains que le combat ne soit déséquilibré.
Le ministre, qui voulait avoir le dernier mot, ne reçut que de vagues haussements d’épaules à sa dernière question :
— Mais que fout cette bonne femme avec ce type ?
~~oOo~~
Marika se réveilla en sursaut, hébétée. Elle se demandait où elle se trouvait avant de se remémorer les récents évènements.
Sa fille, Martinez, l’enlèvement… Hadès. Merde, elle avait fait l’amour avec Hadès, et elle avait aimé. Comment avait-elle pu ? Comme de bien entendu, il n’était plus là. Il devait avoir pris la poudre d’escampette, comme n’importe quel mâle normalement constitué,« Tu tires ton coup et tu te casses, salopard ! »
Elle s’enroula dans le drap et partit explorer les lieux. Elle n’alla pas bien loin. Elle trouva l’homme dans une sorte de grand séjour-cuisine, attablé devant un ordinateur, une tasse de café à la main, uniquement vêtu d’un boxer.
— Bonjour, l’accueillit-il avec un sourire. Je vous ai laissé dormir ; vous sembliez en avoir besoin.
— Il y a longtemps que vous êtes là ?
— Une demi-heure. Je vous fais du café… thé… chocolat ?
— Un thé, merci.
Elle le regardait s’activer devant une bouilloire, ne sachant ...