1. Six jours dans la vie d'une femme (6)


    Datte: 28/02/2018, Catégories: Erotique, Auteur: Anthynéa, Source: Xstory

    ... copine. Évidemment que ce n’est pas chouette de s’être laissé aller avec le jeune voisin. Mais de là à coucher devant son mari avec un ou une autre, il y a tout un fossé. Des douves de château-fort même, que son esprit se refuse à enjamber. Il y a aussi l’autre argument, celui de la souffrance de son mari. Sur ce plan, Marine a vu juste. La brune ne sait pas comment faire, mais cette forme de malaise qu’elle pourrait avoir provoqué, elle ne souhaite pas le répéter.
    
    Sur le sofa, lentement, mais sûrement les évènements s’accentuent. Si Marine a toujours la main dans celle de son mari, elle penche la tête contre sa poitrine. Et la seconde paluche d’Alain est déjà remontée bien haut sur la cuisse de la femme qui a les yeux dans le vague. Du coin de l’œil, l’invité surprise voit celle-ci disparaître sous l’ourlet de la robe. Inutile de chercher bien loin ce qui se trame à quelques centimètres de la brune. Du reste Laure au bout de petites secondes entraperçoit son amie qui tressaute doucement. L’avant-bras masculin est presque en intégralité sous le tissu.
    
    Viennent ensuite des soupirs plus prononcés. Ils indiquent clairement que les doigts invisibles sous le carcan de chiffon dansent un curieux ballet. Et l’imagination de Laure la fait d’un coup dérailler. Elle sait, sent que ces deux amants sur leur canapé vont aller bien plus avant dans la ronde qu’ils ont débuté. Et aussi étrange que cela puisse paraitre, son corps réagit. Dans un premier temps, elle ferme les yeux pour ...
    ... chercher à échapper à ce qui lui torture les tripes. Rien n’y fait cependant et lorsqu’elle ouvre ses paupières la bouche de sa copine embrasse goulûment celle de son compagnon.
    
    Ils sont seuls au monde en cet instant. Ni lui ni elle ne se soucient de sa présence. Se moquant bien de savoir si elle se trouve gênée par leur parade nuptiale, ils se tripotent sans autre forme de procès. Sans oser bouger, la brune voit donc Marine qui se déhanche, ondulant sous les caresses terriblement ciblées de son époux. Et le remue-ménage de son ventre lui démontre par A plus B qu’elle n’est pas vraiment insensible à ce qui se passe sous ses regards. Minouche quant à elle s’est pliée, courbant l’échine, et sa caboche de la poitrine de son mâle est descendue bien plus bas.
    
    Dans la lueur des images de la télévision, Laure entend le bruit du zip de la fermeture éclair du pantalon d’Alain qui glisse vers le bas, à défaut de le voir vraiment. Et devant elle, deux petites menottes s’emparent d’une tige qui surgit comme un diable hors de sa boîte. Cette dernière n’est que l’espace d’une fraction de seconde sous les feux des projecteurs. La tête de son amie, en se coulant sur ce vit tendu interdit d’autres visions. Mais là encore les sons sont significatifs. Une succion bruyante ne peut signifier qu’une seule chose... Minouche taille une plume à son homme.
    
    Tout s’enchaîne avec une régularité de métronome et la malheureuse voyeuse oubliée sur son fauteuil n’en perd plus une miette. Prestement ...
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