1. Le Village en folie (19)


    Datte: 12/05/2019, Catégories: Lesbienne Auteur: simson3, Source: Xstory

    ... l’animal qui lui transmettra le virus modifié, le rendant alors malade et symptomatique.
    
    « En recoupant l’historique des événements, il a été constaté que les premiers cas cliniques rapportés aux autorités sanitaires coïncidaient, à peu de jours près, avec la remise en fonction de l’usine de traitement de carcasses d’animaux située dans la région. La reprise des activités de cette industrie, on s’en rappelle, avait été l’objet du mécontentement de plusieurs villageois lui reprochant de déverser ses eaux usées dans l’environnement. Nos tests nous ont rapidement confirmé que la cause de la contamination de la nappe phréatique était effectivement le rejet de ces eaux non traitées. »
    
    « Nous allons maintenant, annonça le directeur, permettre aux représentants de la presse de poser leurs questions. »
    
    « Docteure LeBel, Jonathan Tremblay, du journal La Presse, se présenta un premier journaliste. Comment, d’après vous, un tel virus a-t-il pu se retrouver dans les eaux usées de cette usine ?
    
    — Nous avons des raisons de penser que des carcasses d’animaux infectés provenant de l’extérieur de la province, peut-être même des États-Unis, se sont retrouvées là pour se faire traiter. Ce serait donc un virus ‘importé’. »
    
    « Pierre Decelles, Réseau TVA, intervint un autre journaliste. Quelle proportion de la population a été affectée par le virus ?
    
    — À vrai dire, je n’ai pas les chiffres exacts, mais je peux affirmer que seules les personnes ne possédant pas d’animaux, ...
    ... c’est-à-dire ni chien, ni chat, ni animal de ferme, ont pu éviter le contact avec le virus. »
    
    « Marie-Christine Joly, Radio-Canada. Vous parliez de facteurs de risques. Pouvez-vous détailler ?
    
    — Comme principaux facteurs de risque, nous avons identifié la présence d’animaux chez les citoyens, la promiscuité avec les bêtes et le manque de protection dans les activités agricoles. On sait que les travailleurs s’exposent souvent à des blessures aux mains. Bien que superficielles, ces dernières constituent une porte d’entrée pour le virus. Le simple fait de se laisser lécher des plaies sur la main par un chien infecté devient suffisant pour contracter la maladie. On recommande donc toujours le port de gants protecteurs au travail. »
    
    « Jean Pellerin, Le Devoir. Comment peut-on expliquer que les premiers résultats d’analyse sur les puits artésiens se sont avérés négatifs ?
    
    — Il s’agissait probablement de puits très distants par rapport à la source de la contamination, la nappe phréatique n’étant pas encore totalement contaminée. »
    
    « Valérie Laplante, Journal de Montréal. Comment expliqueriez-vous le fait que, une fois contaminé, le temps de latence puisse varier d’un individu à l’autre ?
    
    — Nous estimons que le temps passé entre le moment de la contamination et l’apparition des premiers symptômes varie selon l’intensité du contact avec l’agent contagieux. Exemple : si une personne se fait lécher par son chien pendant une minute, elle connaîtra ses premiers symptômes plus ...