1. Le Village en folie (19)


    Datte: 12/05/2019, Catégories: Lesbienne Auteur: simson3, Source: Xstory

    ... différentes manifestations de l’infection virale que nous avons récemment connue ici. »
    
    (Éclats de rire généralisés dans l’assistance)
    
    « Je désire ici en profiter pour remercier la Sûreté du Québec pour son étroite collaboration. N’eût été du discernement des agents de la SQ, je suis sûre que la moitié de la salle serait présentement derrière les barreaux plutôt que confortablement assise ici. »
    
    (Nouveaux éclats de rire)
    
    Devant une foule maintenant tout à fait détendue, Alicia entra dans le vif du sujet en poursuivant le déroulement des diapos à l’écran :
    
    « Notre enquête a débuté il y a environ six semaines et vient tout juste de se terminer. À la suite d’intenses recherches et de nombreuses analyses et examens effectués autant chez les animaux que chez nos patients, ainsi que de nombreux prélèvements effectués dans le territoire agricole, nos conclusions sont les suivantes :
    
    L’épidémie visant la population rurale de Sainte-Marie-du-Chapelet fut causée par un virus s’étant propagé dans la nappe phréatique de la région. Les puits artésiens étant en conséquence contaminés, les utilisateurs de cette source d’alimentation en eau potable se trouvèrent tous en position de vulnérabilité.
    
    Contrairement à ce qui semblait être le cas au départ, le virus présent dans l’eau s’avère inoffensif pour l’être humain. Toutes les personnes non visées par les autres facteurs de risque n’ont jamais éprouvé de symptômes reliés à la maladie en consommant directement de cette ...
    ... eau.
    
    Nous avions ici affaire à un virus mutant, c’est-à-dire qu’il modifiait son profil génétique à l’intérieur d’un hôte, en l’occurrence, un animal. Ce premier hôte, une fois infecté, devenait non seulement symptomatique, manifestant des comportements erratiques souvent à caractère sexuel, mais devenait également contagieux, étant en position de transmettre à l’homme le germe modifié et devenu virulent dans son organisme.
    
    Les animaux domestiques, je parle de mammifères, chiens, chats, etc. ont été identifiés dans nos recherches comme étant les hôtes de transition. Les bêtes, en consommant l’eau contaminée provenant des puits, se faisaient infecter par la forme ‘A’ du virus qui, très rapidement, prenait la forme ‘B’, c’est-à-dire celle qui affecte l’être humain. L’animal pouvait donc contaminer à son tour l’homme par des contacts impliquant soit des lésions visant l’intégrité de la peau, soit les yeux ou les muqueuses de ce dernier, avec sa salive ou son sang. Donc : léchage, morsure, etc.
    
    « Donc, pour faire clair, voici comment les choses se passaient : Monsieur X alimente sa propriété avec l’eau contaminée de son puits artésien. L’eau qu’il consomme personnellement sera sans danger pour lui, la forme virale présente dans l’eau lui étant inoffensive. Mais le même virus absorbé avec l’eau que boira son chien, par exemple, rendra ce dernier malade et contagieux de la forme mutante du micro-organisme. Dans un temps subséquent, le maître sera contaminé à son tour par ...
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