1. Le monde des hommes-chiens. (3)


    Datte: 11/05/2019, Catégories: Divers, Auteur: yannlakeu, Source: Xstory

    ... tenions peut-être pas à devenir des ventres pour cette race là ! D’ailleurs cela marcherait-il, n’était-ce pas dangereux ?
    
    Nous fîmes vraiment le tour de la question, sans doute davantage pour nous donner bonne conscience plutôt qu’autre chose, et puis ce fut l’envie de sexe qui prévalut. Certes ces mâles avaient un faciès un peu ingrat à notre goût mais ils étaient montés comme des ânes et leur queue à la forme et aux propriétés apparemment extraordinaires nous promettait une expérience hors du commun, d’autant qu’on ne nous forcerait pas et que nous serions rapatriées quand nous voudrions, selon leur promesse. Mais fallait-il les croire?
    
    - Quand même, ils ont de sacrées belles bites.
    
    - Et de grosses couilles !
    
    Ce dernier échange entre deux de nos camarades d’ordinaire peu loquaces nous fit éclater de rire et emporta l’adhésion qui était déjà quasiment acquise. Nous irions. Mais, au moindre problème, ce serait stop direct !
    
    A l’heure dite on vint nous chercher.
    
    Nous entrâmes dans le temple par une porte de service qui permettait d’accéder ensuite par ascenseur à proximité de l’autel. Nous étions entièrement nues.
    
    Moolabhit prit la parole et tint un discours pour rappeler l’heure solennelle qui allait décider de la survie de leur espèce. Il demandait de nous traiter avec respect comme si nous étions leurs femelles. Puis on nous fit descendre deux par deux et pendant que nous nous rapprochions du centre, on nous présentait.
    
    C’était très impressionnant ...
    ... car, si le stade n’était pas plein, il y avait quand même plusieurs milliers de mâles. Notre apparition provoqua un délire d’applaudissements, des sifilets et des cris dont certains ressemblaient à des aboiements.
    
    Pour autant, ce n’était pas de l’hystérie mais plutôt une joyeuse contagion de rires et d’excitation dans l’espérance d’une partie originale pour ces jeunes couillus qui n’avaient jamais vu de femelle.
    
    A mesure que nous descendions nous nous rapprochâmes des gradins où tout ce petit monde était déjà à poil. Notre apparition avait mis les quéquettes en branle. Nous traversions une forêt de bite tendues à mort mais qui paraissaient agitées de mouvements comme si une main invisible les avait masturbées.
    
    Une à une, comme dans un défilé de miss, nous contournâmes le bassin en forme de couilles, tout en frôlant les premiers rangs de mâles surchauffés. Il montait une forte odeur à laquelle nous devions bientôt nous familiariser, celle de leur sueur et du rut et elle n’était pas plus désagréable que celles de nos hommes. Sans doute leurs phéromones agissaient-elles sur nous et peut-être avaient-ils aussi manipulé nos hormones pendant le traitement médical que nous avions subi à notre arrivée et qui devait nous rendre sexuellement et génétiquement compatibles. Je dois dire que je me laissai aller au désir et que plus j’avançais moins je redoutais le coït bestial auquel j’avais consenti quand même avec quelque appréhension. Nous prîmes place sur l’espace central où ...
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