Première visite au Château
Datte: 09/05/2019,
Catégories:
ff,
2couples,
religion,
grossexe,
grosseins,
fépilée,
soubrette,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
pénétratio,
double,
Partouze / Groupe
historique,
historiqu,
Auteur: Ben, Source: Revebebe
... chercher pour partir. En quittant la pièce, elle se retourne et sourit à la jeune fille encore tout émue. Elle croise aussi le regard enflammé d’Élodie, qu’un sentiment intense de jalousie semble avoir envahie.
Mère et fille rejoignent l’écurie et montent dans le carrosse d’apparat, suivies par la fidèle Élodie. Quitter Paris n’est pas facile, tant les rues sont encombrées. Sa mère met à profit ce temps pour donner à Élodie maints conseils pour sa première apparition à Versailles. Il s’agit aujourd’hui d’une simple visite. Pas d’une cérémonie officielle. Mais elles rencontreront certainement beaucoup de courtisans, et, qui sait, le Roi ou la Reine au détour d’un couloir. Il faut donc qu’elle sache comment saluer, comment sourire, comment se tenir, ce qu’il faut dire et ce qu’il faut taire…
Sitôt quittée l’enceinte de la ville, le cocher peut laisser la bride sur le cou de ses chevaux. Les jeunes femmes s’en trouvent fort secouées, tant la route est mauvaise. Au bout d’un moment qui leur paraît fort long, le cocher ralentit l’attelage. Ils passent la grille d’entrée dans le parc de Versailles. Caroline écarte le rideau pour mieux voir. Le Parc n’est pas encore complètement achevé, on voit encore des ouvriers construire des fontaines, terrasser, ratisser, planter… Mais ce qu’elle découvre suffit à l’émerveiller. Le carrosse s’immobilise bientôt sur le gravier.
Les jeunes femmes descendent. Caroline suit sa mère, qui incline gracieusement la tête à gauche, à droite, ...
... pour saluer des connaissances qui discutent devant l’entrée. Caroline tente de l’imiter en tout point, ce qui n’est pas aisé au départ. Heureusement, sa mère lui glisse ses conseils à l’oreille, et bientôt elle prend plus d’assurance. Élodie, qui n’est que soubrette, reste près du carrosse pour laisser ses maîtresses prendre distance.
Elles pénètrent dans le bâtiment. Caroline est éblouie par la richesse de l’architecture, par l’éclat des habits, par l’élégance des manières. Elles entrent dans une immense galerie richement décorée. Un des murs est percé de grandes baies vitrées, et l’autre de grandes glaces. Une assemblée éparse flâne dans cette galerie, de petits groupes devisent ça et là. Caroline suit toujours sa mère. Elles s’arrêtent près de l’un ou de l’autre pour échanger quelques mots courtois. Caroline essaie de faire bonne figure, et de ne pas commettre d’impairs. Les courtisans sont tous élégants, raffinés. Leur langage est précieux : les mots et les expressions qu’ils utilisent, leur manière de parler sont très différents de ce que Caroline connaît. Les femmes sont souvent superbes : elles portent des robes splendides, parfois richement brodées, des bijoux étincelants, certaines portent des perruques impressionnantes décorées de perles, ou de soieries. Le décor lui-même est clinquant. Tout cela croule sous les ors et les soies.
Que cela est empesé, que cela est emprunté, se dit-elle. Une heure a passé, au cours de laquelle elle a écouté sa mère parler de choses ...