1. Délivrance ! ou ...c'est beau la bourgeoisie ! (7)


    Datte: 08/05/2019, Catégories: Trash, Auteur: antonin mordore, Source: Xstory

    Jean-Michel Desprin-Lejean, visionne les “aventures“ de sa femme, confortablement assis dans un camion de l’armée française, truffé d’écrans vidéo, qui rendent compte, heure après heure, de l’évolution du parcours de la jeune femme.
    
    Une salle de château médiéval. Des murs de pierre avec des armes en acier et des boucliers. Une grande table de chêne massif, avec derrière trois grands trônes en chêne. Et assis sur ces trônes, trois personnages en robe de bure noire, avec une très large cagoule qui recouvre leur visage, façon “Nazgûl”, dans le ""Seigneur des anneaux", pensa Jean-Marie.
    
    Très beau scénario et très belle mise en scène...un peu trop belle d’ailleurs, et cela commençait à l’inquiéter. Il voyait les gardes autour de la pièce, types à l’allure sportive, treillis "Multicam", et cagoules noires sur la tête. Un pistolet Glock 17 dans le holster de cuisse, et un M4 nonchalamment passé en dragonne autour du cou, et reposant sur le bas du dos, à “l’israélienne”. Il y en avait 5 ou 6. Ces types étaient des pros, sans doute aussi bons que “ses” dragons para. “Caïman” le lui avait fait remarqué, dès qu’il avait vu la scène:
    
    “Si vous voulez mon avis d’ancien adjudant-chef, baroudeur et commando, ces gars sont affutés comme un "Kabar.” ( couteau emblématique des Marine’s). Caïman adorait les marines. C ‘est d’ailleurs pour cela qu’il en portait un à la gauche de son ceinturon et son pistolet Colt 1911, à la crosse décorée du globe terrestre, percé d’une ancre avec ...
    ... l’aigle US dessus , arme honorifique du corps des Marines’s américains...
    
    JMDL avait secoué une main en signe de désintérêt, mais une angoisse sourde le prenait...et si il y avait un autre joueur, mais un gros poisson ? Car c’est clair que les bouseux n’avaient pu organiser tout ça tout seul ! Lui, avec ses moyens et ses grandes oreilles, savait d’avance où sa petite Marie-C serait emmenée, le château au dessus du village des ploucs. Faire truffer l’endroit, désaffecté et abandonné, de multiples caméras et micros, avait été un jeu d’‘enfant pour ses équipes...
    
    Un accord d’orgue, et deux gardes amenèrent Marie-C en robe de lin blanc, une cagoule noire sur la tête, devant le “tribunal”. L’un des gardes lui lia les mains à un poteau destiné à cela, devant la table du "tribunal", et lui enleva la cagoule.
    
    Marie-C était éblouie par le spot dirigé sur elle, et complètement désorientée... Une voix masculine, “Cape n=° 1”, à gauche de Marie-C, lui adressa la parole :
    
    “ Marie-charlotte Desprin-Lejean, née De Hauteville, c’est bien vous ?
    
    — Oui...oui, que me voulez-vous ?
    
    — ( Une voix féminine,” Cape n=° 2” au centre ), la justice , ordure !
    
    — Je...je ne comprends pas.
    
    — ( “Cape n=° 3” à droite, un timbre métallique qui rappela un grand méchant du cinéma des années 60, à JMDL). On va tout vous expliquer ; sachez simplement que vous êtes notre invitée, pas notre prisonnière …
    
    — Vous plaisantez ?
    
    — (Cape n=°3), Pas du tout vous allez comprendre. Céline veux-tu ...
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