1. Les terres hédionnydes


    Datte: 07/05/2019, Catégories: ff, hh, religion, piscine, Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation aventure, fantastiqu, Auteur: Lise-Elise, Source: Revebebe

    ... Mais dans les campagnes, la femme est aussi la gardienne du foyer. Je dois m’assurer de la bonne marche de tout, et ça implique de voir régulièrement d’autres hommes que le maître.
    — Mais pas de se baigner avec des hommes, tout de même.
    
    Marganne se mit de nouveau à rire, sous le regard réprobateur de Fyrag. Thyris avait allongé sa jambe, qui reposait maintenant mollement sur la cuisse de la jeune femme.
    
    — Pourquoi pas ? Bien entendu, il y a des hommes si peu sûrs d’eux qu’ils jugent utile d’enfermer leurs femmes, mais d’une certaine manière le contrat est simple : j’appartiens au maître : je fais ce qu’il me demande, à commencer par porter ses enfants. Et lui me fait confiance, pour ma gouverne et pour celle de sa maison.
    — Ça ne ressemble pas du tout à ce qu’on nous raconte.
    — Petite vestale, les horreurs qu’on vous a racontées ne peuvent qu’être au moins en partie vraies. Mais dans toute société on trouve des comportements iniques. Je doute fort que vos dames soient toutes attentionnées envers leurs étalons.
    
    Thyris rougit jusqu’à la racine des cheveux. Jamais le terme « homme de peine » ne lui avait paru plus approprié pour désigner les pauvres mâles de Natrant. Aucun, pour commencer, n’aurait eu accès aux thermes. Du moins à sa connaissance. Elle voulut dévier la conversation.
    
    — Vous parliez de la cérémonie…
    — J’aurais pourtant juré que la bibliothèque de l’Université contenait tout le savoir du monde… ironisa Marganne.
    
    Thyris s’enfonça légèrement ...
    ... dans l’eau avec une mine boudeuse.
    
    — Tout, oui… Mais certaines sections sont plus surveillées que d’autres.
    — Et vous n’êtes qu’aspirante. Je suis certaine que les mères de l’ordre s’amusent comme des petites folles à peindre les hédionnydes comme des ogres assoiffés de chair fraîche !
    — Vous admettrez que cette habitude d’enlever les vierges !
    — Oui. Forcément. Il n’y a pas assez de femmes en terre hédionnyde. Les familles les plus pauvres les négligent, et à l’âge adulte il n’y en a plus assez pour contenter ceux qui en font la demande.
    
    Fyrag intervint à mi-voix
    
    — Parce que… les hommes recherchent les femmes ?
    — Bien sûr. Les prêtres se contentent de leur seule compagnie, et certains laïcs également, mais ils sont rares, de fait. Par contre, ils sont moins prudes dans leurs attouchements que les disciples d’Atilbis. Une relation entre deux hommes n’a pas de signification terrestre. C’est un des moyens de glorifier Hédion…
    
    Marganne suspendit son discours, et Fyrag s’aperçut que le pied de Thyris disparaissait maintenant entre les cuisses de leur hôtesse. Elle avait fermé les yeux, et le léger frémissement de l’eau laissait penser que les orteils de la jeune femme n’étaient pas inactifs. Le jeune homme jeta un regard à sa compagne, dont toute l’attention était concentrée sur le visage de l’hédionnyde. Sans penser un instant aux conséquences de son geste, il sortit bruyamment de l’eau, attrapa une serviette, et quitta la pièce. Il ne put cependant se résoudre à ...
«1...3456»