1. Les terres hédionnydes


    Datte: 07/05/2019, Catégories: ff, hh, religion, piscine, Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation aventure, fantastiqu, Auteur: Lise-Elise, Source: Revebebe

    Afin de consoler leur mère, la déesse Dyanar, du départ de son époux, le terrible dieu Hédion, Mysalis et Alquise ont fabriqué une statuette à la ressemblance de celui-ci. À son retour, voyant la statuette, le Dieu Père est entré dans une colère noire, à l’origine d’une séparation des sexes sur terre qui ne cesse de s’aggraver. Le dieu Atilbis, ni homme, ni femme, réussit à sauver la statuette et prophétisa l’avenir de l’humanité, donc des Dieux…
    
    Fyrag et Thyris, marqués des signes de la prophétie, sont voués à l’accomplir. Mais quand ils découvrent enfin le texte, ils se rendent compte qu’une mauvaise décision de leur part peut précipiter le monde dans le chaos… Et que la bonne solution, ils ne l’ont pas, et doivent la trouver seuls. Pourtant, ils ouvrent la porte, et découvrent que l’objet est… un olisbos, qui a d’étranges propriétés. Après moult tergiversations, ils décident de le confier à Hédion. Mais pour cela, il leur faut traverser des terres hostiles.
    
    Si vous ne vous souvenez pas d’avoir lu ça, alors, allez voir les épisodes précédents, ce sera quand même plus clair !
    
    oooOOOooo
    
    De la femme tu respecteras le seul ventre. Tu la nourriras et prendras soin d’elle. Ses fils seront ta descendance et te devront le respect. Ses filles seront ta propriété et tu pourras à ta guise les donner et les vendre. Les enfants qui sortiront des ventres de tes filles sous ton propre toit seront partout poursuivis par la colère d’Hedion. Ainsi, d’enfants sous ton toit elles ...
    ... n’auront pas. De la sorte en décidèrent les Dieux.
    
    Il fallait se rendre à l’évidence : ils étaient loin d’être arrivés, et leurs provisions diminuaient dangereusement. Le rationnement en eau, principalement, se faisait sentir. Ils n’avaient, depuis deux jours, pas trouvé de puits qui aurait permis à la mule de se désaltérer. Ce n’était plus tenable. La stratégie d’évitement qui avait été la leur depuis l’entrée en terre hédionnyde n’était plus à l’ordre du jour.
    
    À la première bifurcation, ils prirent donc la piste la plus marquée, espérant qu’elle mènerait rapidement à une habitation. Thyris, accablée par la chaleur et la soif, avait de plus en plus de mal à maintenir stable l’enchantement qui la déguisait. Elle n’osait pourtant pas se relâcher un instant. Ils avaient plusieurs fois déjà été surpris par de rapides coursiers, montés sur des chevaux gris à peine plus hauts qu’un âne, qui assuraient les liaisons entre les différents temples, et se déplaçaient presque silencieusement. Thyris fut bien prés d’être aperçue en train de se soulager derrière un rocher.
    
    Ils discutaient à voix basse. Fyrag était partisan de la prudence, et voulait aller seul les ravitailler. Thyris refusait absolument de rester à l’écart, arguant de la chaleur. Elle ne faisait pas confiance aux talents de négociateur de son compagnon, mais ça, elle ne l’aurait avoué pour rien au monde.
    
    — Écoute, toute seule dans ce pays, j’aurais bien trop peur. Je ne veux pas m’éloigner de toi.
    
    Le jeune ...
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