L'escalier d'Escher
Datte: 07/05/2019,
Catégories:
ff,
fépilée,
plage,
caférestau,
Voyeur / Exhib / Nudisme
BDSM / Fétichisme
Masturbation
intermast,
Oral
mélo,
consoler,
Auteur: Claire Obscure, Source: Revebebe
... tirera pas plus de moi pour l’instant ; et quelque part, je vois bien dans son œil qui pétille qu’elle est heureuse de ce petit mystère et impatiente de découvrir ma surprise.
— Tu sais, Claire, dans ce que tu as dit, il y a un truc qui m’a fait plaisir : j’aime quand tu parles d’avenir. Si je peux être dedans, tant mieux. Mais c’est bon de t’entendre dire ce mot. Même si c’est que pour toi, rien que pour toi.
Je m’exclame alors, à la façon d’un « eurêka » :
— C’est ça, c’est ça !
— Quoi, « C’est ça ! » ? Qu’est-ce que tu racontes ?
— Écoute ; je sais que tu vas croire que je saute du coq à l’âne. Mais c’est super important.
— Quoi, mais quoi ? me dit Val, un peu affolée par le son de ma voix.
— Tout ce que tu m’as dit et écrit ces derniers jours, c’est très important pour moi. Ça me fait beaucoup de bien, tu sais. Je m’en rends pas forcément compte immédiatement. Mais c’est vrai.
— Ça me fait plaisir que tu me le dises, mais y a autre chose, non ?
— Oui.
— Et c’est ?
Pas facile d’amener le truc. Sa réponse est capitale pour moi, mais je ne veux pas casser notre petite période de bonheur naissant. Pourtant, il faut que ce soit fait, que j’aie la confirmation.
— Val, je… je voudrais savoir si tu as quelque chose à voir avec ma… si c’est toi qui m’a sauvée ?
Val expire un grand coup.
— Alors on y est… Après tout, c’est sans doute mieux aujourd’hui que plus tard.
— Je n’aime pas trop le ton que tu as, Val. Qu’est-ce qui s’est passé ?
— Bon, tu ...
... as mis des conditions à notre soirée ; je voudrais en mettre aussi à ce que je vais te dire.
— Oh… Je crois que j’aime pas ce qui se prépare.
— Je… je ne veux pas te mentir, jamais. Ni te cacher des choses.
— C’est bien ; enfin, je crois. Val, dis-moi, tu étais là ce soir-là ? Mais comment ? Qu’est ce que tu pourrais avoir à cacher ?
— OK, OK. Je crois que tu es prête. Moi, peut-être pas. Alors, voilà : je vais te dire ce qu’il s’est passé le 24 décembre (je frissonne en l’entendant prononcer cette date doublement fatidique), et les jours suivants aussi. Claire, en fait, j’ai tout écrit dans cette lettre en rentrant chez moi après que tu m’aies envoyé toutes ces photos. Je voulais tout relire et réécrire avant de te la donner. C’est pour ça que j’ai trois petites demandes à te faire avant.
Pendant qu’elle parlait, elle a sorti plusieurs pages manuscrites de la poche de son blouson, bien pliées contre son cœur.
— Oui, bien sûr, dis toujours.
— Je voudrais que tu lises tout ce que j’ai écrit, sans t’arrêter, que tu ne sautes pas à des conclusions hâtives non plus en attendant la fin de l’histoire, parce que… parce qu’il est possible que tu trouves des trous ou des incohérences dans ce que j’ai écrit et que tu veuilles m’interroger dessus ou que tu te trompes lourdement sur certains points.
— D’accord, ça fait deux.
— La troisième chose, c’est que je veux que tu me fasses confiance. S’il y a un ou deux trucs que tu voudrais savoir en plus… Ne me demande rien pour ...