1. L'escalier d'Escher


    Datte: 07/05/2019, Catégories: ff, fépilée, plage, caférestau, Voyeur / Exhib / Nudisme BDSM / Fétichisme Masturbation intermast, Oral mélo, consoler, Auteur: Claire Obscure, Source: Revebebe

    ... suis sadique ! En plus, à cette heure-ci, Val doit être en plein cours. À regret, j’enfile de nouveau ma robe et vais payer la séance. Devant l’esthéticienne à la caisse, je fouille mon sac à la recherche de ma carte bleue. Je tombe sur l’enveloppe que m’avait donnée madame Delvoix en début de semaine. Il y a peut-être assez ?
    
    OUCH ! Ah oui, il y a assez. Plus qu’assez.
    
    — Il y a un problème, Mademoiselle ?
    — Non, non, aucun.
    
    Je lui tends quelques billets pris dans l’enveloppe. Je baragouine un « Au revoir et merci » et m’en vais. Je suis vraiment gênée par la somme que m’a offerte Madame Delvoix. L’équivalent d’une semaine du salaire qu’elle me versait cet été. Il faudra que je lui en parle demain. Là, faut que j’aille au restau U ; avec un peu de chance et beaucoup de recherches, je pourrais tomber sur Valérie.
    
    […]
    
    J’arrive à la fac avant la fin de son cours. C’est donc joyeuse, trépignante et sautillante – pas trop, quand même : je n’ai pas envie d’offrir ma « nouvelle coupe » au premier binoclard venu – que j’attends Valérie devant la sortie de son amphi.
    
    12 heures moins une : je me prends en photo (presque toute habillée, pour une fois !) devant la plaque portant le nom de son amphi, tenant à la main le ticket de caisse de l’institut de beauté. Message bref :
    
    Valérie est dans les toutes premières à sortir. Elle a l’air heureux ! Petit moment de gêne ; comment nous dire bonjour ? Une bise ? Ridicule. Un baiser ? Non, pas encore, pas ici, pas comme ...
    ... ça. Je la serre fort dans mes bras. Je respire l’odeur de ses cheveux, je sens son parfum dans son cou. Elle me rend mon étreinte et me murmure à l’oreille :
    
    — Merci d’être venue ! Mais c’est quoi, cette connerie de preuve à la mords-moi-le-nœud ?
    
    Je lui donne le ticket, ce qui est hélas le signal qu’il faut nous séparer. Je l’observe ; non : je la dévore des yeux pendant qu’elle lit. Je suis les lignes de ses sourcils finement taillés ; la courbe de son nez légèrement retroussé m’amène à ses lèvres, pas très pulpeuses, mais si douces… Je descends le regard sur son cou, puis sur sa poitrine. Ah, aujourd’hui elle porte un pull. Le col en V révèle un triangle de peau bien trop petit à mon goût.
    
    — Moui… On dira que c’est un début de preuve ; mais je ne crois que ce que je vois.
    
    La foule des étudiants qui sort de l’amphi coule autour de nous, comme un fleuve aveugle au rocher que nous formons. J’hésite un instant ; je pourrais tout à fait saisir sa main et la glisser sous ma jupe. En me rapprochant d’elle et en faisant assez vite, cela passerait sans doute inaperçu. Non : cela ne va pas avec le plan que j’ai mûri pendant le trajet.
    
    — Tss ! Tss ! Je te rappelle que tu as été méchante avec moi ; donc, tu…
    
    Je m’arrête. À voir son visage qui se ferme, son regard et sa bouche, mes propos lui font mal.
    
    — Non, Valérie. Non, je plaisante. Je veux juste… ralentir les choses. Avoir l’impression de les contrôler un minimum.
    
    Valérie semble rassurée :
    
    — Je comprends, ...
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